pleine conscience

Nature

Écouter l’article
Nature

Bon nombre de personnes disent que nous venons des grecs, des latins, des romains, des francs (germaniques), des arabes, que nous sommes d’origine de notre pays, américains, français, chinois ou australiens parce que nous avons été influencé par d’autres ethnies ou parce que nous sommes nés dans ce pays etc…

Mais est-ce là notre véritable nature ?

Bien sûr nous avons eu des influences et nous en avons encore et bien plus que nous le croyons. Regardons simplement les alliances entre pays, notre manière de nous alimenter ou encore l’environnement social qui n’est certes pas pareil, par exemple d’un pays du sud-est de l’Asie et d’un pays nord-Européen. Mais ces influences ne sont que de la communication, la manière de nous exprimer verbalement et parfois même pour exprimer quelques pas de danse différents, nous pourrions dire.

Pour des anglophones, dirions nous que tous les anglophones sont anglais ?
Ou dirions nous que tous les francophones sont français ?
Peut être même, dirions nous que tous les humains sont pareils, avec une égalité ou une liberté parfaitement égale ?

Si nous regardons bien la nature de la race humaine; car si l’on parle de races, il n’y a pas une race jaune, rouge, blanche ou noire, asiatique, caucasienne, africaine etc, mais une seule et même race celle de la race humaine; notre nature n’est pas seulement que de la communication. Les mots, la formulation, parfois même la notion de réflexion sont toutes empruntes d’influences. Mais là-dessous, devant toute cette globalité que forge notre être tout entier, la communication n’est en fait qu’une partie de cette expression. 90% du langage du corps ne fait pas parti du verbe. Doit on considérer que ces 90% sont d’influences grecques, latines, francs ou plutôt germaniques ou encore arabes ou autres ?
Si nous définissons le NOUS par les 90% qui nous habite, alors nous tentons à être fortement ces 90%. Et non pas les 10% restant si tentait même que l’on puisse en calculer le pourcentage.

La réalité n’est pas une coque que l’on nous attribut. Si nous nous laissons faire et bien peut être que nous deviendrons cette coque, cette limitation, cette programmation, mais nous verrons apparaître des désordres physiques, psychiques, car la nature véritable de l’être ne peut être longtemps retenue.
Certes nous ne sommes pas des bêtes ou encore des êtres voués à tuer ou encore violenter son prochain. Ça c’est ce que nous croyons et c’est ce que l’on essaye de nous faire croire. Croire que c’est la seule porte de sortie ou encore résultante à appliquer dans les situations. En fait il s’agit là que d’effets liés a une cause, celle de laisser son esprit être emporté par des émotions mal gérées. Émotions mal gérées et qui nous rendent aveugles face aux situations que nous vivons.

Notre nature véritable est composé de plusieurs choses et pas seulement ce qu’on nous évertue à mettre en avant. On tente de nous faire oublier 90% de ce que nous sommes au travers de séductions multiples et variées et essentiellement au travers du plaisir matériel quotidien. TV, Téléphone, derniers vêtements à la mode, argent, pornographie, même les couleurs des produits que l’on nous sert, l’éducation, tout est fait pour nous vendre les mérites et plus particulièrement nous détourner de nous, de notre nature véritable, de nos possibilités. Même les mots sont détournés dans leur sens premiers pour que nous oublions notre sens critique, notre vision claire des choses et des situations.

Continuer la lecture

Les petites morts

Écouter l’article
Les petites morts

Les petites morts sont des schémas qui nous poussent à nous faire croire que nous allons mourir. Parfois consciemment et parfois inconsciemment. Parfois cela relève d’une absence de reconnaissance, d’un manque, que l’on attribue à une absence de vie. Parfois cela vient d’un jugement personnel face à une situation et nous plongeons dans un vide que nous traduisons par une absence de vie. Mais cette reconnaissance, ce manque, ce vide sont fondés par quoi, sur quoi ? le système parental ? le système éducatif ? Le jugement du monde emprunt d’influence familiale et que nous persistons à continuer d’appliquer au fil de nos expériences ?

Je dirai peu importe car un système de reconnaissance basé sur l’extérieur de nous est voué à l’échec et à des blessures si profondes, qu’il pourra être difficile de les voir et/ou de s’en libérer. Difficile ne veut pas dire impossible, mais veut dire qu’une libération pourra être longue. Difficile, jusqu’à ce que nous posions un regard, une conscience sur ce que nous croyions mentalement absurde au premier abord et un peu plus tard, qui prendra le chemin de la libération de ces schémas installés, le temps que la compréhension s’installe. Ces schémas ne nous entraînent pas toujours dans l’extrême, c’est à dire vers ce sentiment de mort ou de vide profond, mais peuvent nous positionner dans une espèce de dépression, de pensées mélancoliques, d’une impression de tourner en rond, d’avoir un petit vélo dans la tête, d’être en prison etc….

Nous apprenons à juger par rapport à ce que cela nous rapporte et nous considérons que si cela ne nous rapporte rien alors il n’y a pas de vie. Nous n’apprenons pas à juger par rapport au besoin de la situation présente. C’est à dire si ce que nous faisons, si ce que nous générons autour de nous est juste et si cela génère du bien être pour nous et autour de nous. Nous n’apprenons pas non plus à regarder et surtout à trouver par nous même, les solutions de notre vie quotidienne. Nous forgeons notre jugement emprunt d’influences mentales, de déductions et tout cela dénué de perception, parfois même dénué d’observation. Tout au plus nous nous essayons dans cette observation accompagnée d’une recherche de solution personnelle au travers du système éducatif, mais pour de courtes périodes et comme outils ponctuels. Trouver ne veut pas dire appliquer un concept, une manière, mais bien de créer notre propre manière, notre propre concept en fonction de ce que l’on perçoit, de ce que l’on pressent, en fonction de nos intuitions et de nos observations et dans le respect des acteurs de la situation, dans le respect de la situation elle même et de sa demande.

Continuer la lecture

Nature

Écouter l’article
Nature

Bon nombre de personnes disent que nous venons des grecs, des latins, des romains, des francs (germaniques), des arabes, que nous sommes d’origine de notre pays, américains, français, chinois ou australiens parce que nous avons été influencé par d’autres ethnies ou parce que nous sommes nés dans ce pays etc…

Mais est-ce là notre véritable nature ?

Bien sûr nous avons eu des influences et nous en avons encore et bien plus que nous le croyons. Regardons simplement les alliances entre pays, notre manière de nous alimenter ou encore l’environnement social qui n’est certes pas pareil, par exemple d’un pays du sud-est de l’Asie et d’un pays nord-Européen. Mais ces influences ne sont que de la communication, la manière de nous exprimer verbalement et parfois même pour exprimer quelques pas de danse différents, nous pourrions dire.

Pour des anglophones, dirions nous que tous les anglophones sont anglais ?
Ou dirions nous que tous les francophones sont français ?
Peut être même, dirions nous que tous les humains sont pareils, avec une égalité ou une liberté parfaitement égale ?

Si nous regardons bien la nature de la race humaine; car si l’on parle de races, il n’y a pas une race jaune, rouge, blanche ou noire, asiatique, caucasienne, africaine etc, mais une seule et même race celle de la race humaine; notre nature n’est pas seulement que de la communication. Les mots, la formulation, parfois même la notion de réflexion sont toutes empruntes d’influences. Mais là-dessous, devant toute cette globalité que forge notre être tout entier, la communication n’est en fait qu’une partie de cette expression. 90% du langage du corps ne fait pas parti du verbe. Doit on considérer que ces 90% sont d’influences grecques, latines, francs ou plutôt germaniques ou encore arabes ou autres ?
Si nous définissons le NOUS par les 90% qui nous habite, alors nous tentons à être fortement ces 90%. Et non pas les 10% restant si tentait même que l’on puisse en calculer le pourcentage.

La réalité n’est pas une coque que l’on nous attribut. Si nous nous laissons faire et bien peut être que nous deviendrons cette coque, cette limitation, cette programmation, mais nous verrons apparaître des désordres physiques, psychiques, car la nature véritable de l’être ne peut être longtemps retenue.
Certes nous ne sommes pas des bêtes ou encore des êtres voués à tuer ou encore violenter son prochain. Ça c’est ce que nous croyons et c’est ce que l’on essaye de nous faire croire. Croire que c’est la seule porte de sortie ou encore résultante à appliquer dans les situations. En fait il s’agit là que d’effets liés a une cause, celle de laisser son esprit être emporté par des émotions mal gérées. Émotions mal gérées et qui nous rendent aveugles face aux situations que nous vivons.

Notre nature véritable est composé de plusieurs choses et pas seulement ce qu’on nous évertue à mettre en avant. On tente de nous faire oublier 90% de ce que nous sommes au travers de séductions multiples et variées et essentiellement au travers du plaisir matériel quotidien. TV, Téléphone, derniers vêtements à la mode, argent, pornographie, même les couleurs des produits que l’on nous sert, l’éducation, tout est fait pour nous vendre les mérites et plus particulièrement nous détourner de nous, de notre nature véritable, de nos possibilités. Même les mots sont détournés dans leur sens premiers pour que nous oublions notre sens critique, notre vision claire des choses et des situations.

Continuer la lecture

Expériences

Écouter l’article
Expériences

Le Bouddha a enseigné que la méditation est le moyen d’atteindre la réalisation. Pour prendre un exemple, supposons que quelqu’un n’ait jamais mangé de miel. On ne peut convaincre cette personne qu’il est sucré, simplement en lui répétant que tel est le cas.

Même si cette personne comprends le sens des mots employés, tant qu’elle ne l’aura pas goûté, elle ne fera pas l’expérience de sa douceur.

En ce qui concerne le Dharma, même si nous recevons les enseignements et y réfléchissons pendant longtemps, tant que nous ne les appliquons pas dans la méditation, nous ne pouvons les intégrer.

THRANGOU RINPOCHE.

La pratique est primordiale. Chaque expérience doit se faire en temps et en heure. Précipiter les choses ne causera que désagrément et fera naître d’autres effets.

Nous ne sommes pas venus ici pour tout tester, tout expérimenter, sauf si nous en faisons le choix. Mais est-ce un réel choix ?

Nous sommes venus pour faire certaines expériences. A chaque mouvement, la nature cherche la voie du milieu, celle de l’équilibre. Ainsi un esprit en mouvement rencontrera le mouvement. Ainsi un corps en mouvement, rencontrera le mouvement. Qu’il soit intérieur, subtile ou encore extérieur, le mouvement existe bel et bien. Même lorsque nous nous arrêtons ou plutôt même lorsque nous semblons nous arrêter. Le mouvement attire le mouvement et parfois pas celui que l’on souhaite. En d’autres termes nous devons méditer sur ce qui est bon pour nous au moment où nous l’expérimentons. Si cette faculté de mouvement est en symbiose avec la ou les situations que nous vivons ainsi que nous même, alors ce mouvement fera parti d’un tout et nous bénéficierons d’effets positifs.

Savoir renoncer à une situation parce que nous ne sommes pas prêt est aussi efficace que d’expérimenter une situation, parce que nous ressentons la nécessité forte intérieure de le faire. Non point parce que cela nous rapportera quelque chose mais bien parce qu’un élan intérieur nous guide. Non point parce que nous sommes tenaillés par la possession ou l’envie d’avoir, de posséder ou parfois même, le simple fait d’expérimenter pour expérimenter, mais bien parce qu’une communication subtile, un appel intérieur, une intimité naissante s’installe. Et pour reconnaître cela en nous, nous devons nous connaître, nous regarder, nous voir et installer une pratique de notre intimité profonde.

Continuer la lecture

Ecouter les silences

Écouter l’article
Écouter les silences
Je parlais de silence dans l’article précédent…

Prenons-nous le temps de fouiner, de fouiller, d’effeuiller les couches de notre intérieur ?
Avons-nous pensé à nous arrêter ? Arrêter de bouger, intérieurement et extérieurement ? Arrêter, de nous occuper l’esprit, le corps ?
Arrêter. Nous poser. Nous stopper !
Arrêter, mais vraiment !

Nous arrêter totalement afin d’écouter, de regarder, de sentir notre corps se poser, se détendre, se mettre en pause. Avons-nous seulement et vraiment essayer ne serait-ce qu’une seule fois ?

Juste quelques 10 minutes. Et Aussi, de nous préparer à vivre cet événement de manière à nous donner la possibilité de rassembler tous les éléments nécessaires à ce moment. Éléments qui se composent d’une petite préparation pour que notre corps ne soit pas tenté de s’occuper physiquement par la vue, par le goût, par le touché, etc… Position méditative ou je dirai plutôt position d’observation de notre corps et de notre esprit, assis ou allongé, dans tous les cas une position où nous sommes détendus où nous pouvons nous détendre, pour favoriser le lâcher prise des stimuli extérieurs. Laisser se poser l’esprit, la respiration et le corps avec ses muscles et son système nerveux, et surtout observer notre capacité à voir tout ce qui pourrait être cacher derrière les émotions et les pensées qui pourraient surgir. Ce n’est peut être pas du mouvement d’ailleurs. Observer, non pas juger, mais observer en laissant passer comme une rivière qui coule, tout ce qui pourrait surgir de nous ou qui apparaîtrait à nos sens dans ce très bref instant lorsque nos pensées et nos émotions cessent d’être en mouvement.

Je parle bien d’observation et non pas de stress lié à une attention poussive et extrême. La respiration et la concentration. Être là, présent à soi. C’est pour cela que la pratique de la méditation nous apporte la sérénité suffisante pour ne pas nous laisser aller à un but ou à une attention extrême qui favoriserait la mise en stress dû à une attente d’un événement intérieur, dû à une attente de résultat. Observer son corps est simplement le fait de poser le regard sur les différentes parties de notre corps, pas d’en émettre des émotions à chaque fois que nous rencontrons une partie de notre corps. Encore moins de la modifier, de projeter quelques pensées que ce soit sur elle. Lorsque nous nous plaçons en méditation, nous sommes dans l’observation, pas dans l’action, du mouvement intérieur physique et du mouvement intérieur de notre esprit. Le fait de se poser est réel. Le fait d’observer est réel.

Continuer la lecture

Il est facile de dire…

Il est facile de dire lorsque nous avons une cigarette à la main, que nous pouvons arrêter quand bon nous semble.
Il est facile de dire la panse bien remplie que nous comprenons la faim dans le monde, que nous savons ce qu’est la faim et que nous compatissons aux personnes qui sont dans cette situation.
Il est facile de dire, pour un dépendant de drogue ou d’alcool et qui vient de prendre sa dose ou son verre, qu’il est capable d’arrêter quand il veut.
Il est facile de dire, alors que nous avons le pouvoir, qu’il est très facile de penser comme ceci ou de faire cela ou que nous devrions faire comme ceci ou cela.
Il est facile de dire, les poches pleines d’argent, que l’on ne comprend pas ceux qui ont du mal à trouver du travail ou à gagner de quoi ce nourrir.
Il est facile de dire que notre façon de vivre devrait être celle de tout le monde. Ceci serait tellement plus simple.
Il est facile de dire, alors que nous payons un loyer de 1’000 ou 1’500€/mois ou parfois plus, de le définir comme normal et aisé de le payer, alors qu’il y a beaucoup de personnes qui ne gagnent même pas la moitié de 1’000€.
Il est facile de dire parce que nous avons réussi quelque chose ou que nous avons réussi une entreprise, notre but ou encore notre rêve, que tout le monde peut faire la même chose ou que c’est aisé d’en arriver là.

Savons-nous ce que peuvent ressentir ou même penser nos parents, nos amis, nos connaissances ou encore les personnes qui nous entourent ?
Nous ne savons rien. Et même si certaines personnes s’évertuent à poser des questions sur tel ou tel sujets, politiques, existentiels ou encore sur des sujets intimes et qu’ils en fassent des statistiques, nous ne savons rien. Car l’être humain est profondément humain (ça c’est une lapalissade) et peut-être aussi bien un être exécrable envers les siens qu’un ange aux aspirations altruistes.

C’est lorsque nous touchons, non pas seulement de l’esprit, de notre compréhension mais surtout dans notre corps, dans nos tripes, dans nos ressentis les plus profonds, les vibrations des situations ou encore les événements auxquels nous sommes confrontés et que nous rencontrons profondément l’autre ou les autres, que nous pouvons commencer à nous rendre compte de ce que l’autre peut entrevoir, percevoir, ressentir. Mais nous ne saurons jamais avec exactitude ce qui se passe à l’intérieur de chaque personne.

Continuer la lecture

Submergé(e)

Écouter l’article
Submergé

Être submergé(e) !

Ce sentiment connu que nous connaissons plus que bien. Des émotions qui nous prennent avant même que nous ayons le temps de dire ouf. Une situation que nous avions résolu et pourtant elle resurgi. Le cri intérieur, l’envie de crier fort, d’être entendu, d’être compris(e), d’être enfin reconnu(e) ou, l’envie que l’on nous lâche les baskets, d’être le premier ou la première car nous avons tellement passé de temps à être dans les dernières places…

Mais pourquoi moi ? pourquoi suis-je malheureux(se) alors que j’ai tout fait pour palier à cela ? Alors que je suis sur un chemin depuis tant d’années, que j’ai un regard sur la vie beaucoup plus précis et je suis encore la proie de ces émotions ? Autant de questions que nous pouvons nous poser pendant ces moments douloureux et personne n’en est à l’abri lorsque le processus est commencé.

Nous sommes des êtres doués de sensibilité et de fragilité. Ça nous le savons. Ce que nous ne savons pas trop bien, ou pas souvent c’est que notre corps reçoit toutes les informations possibles et inimaginables qui nous permet de sentir, de pressentir la submersion. Mais nous ne semblons pas les écouter. Aussi et lorsque nous augmentons notre sensibilité, nos acuités, notre taux vibratoire, nos perceptions, nos intuitions peu importe les mots, nous ressentons les tumultes de l’existence et peut être dix fois plus que la normale.

Mais je vous parle du côté, comment dire, qui nous met mal à l’aise. Il faut penser aussi à l’inverse. Les moments qui nous submergent avec de la joie immense, de l’incommensurable amour d’une personne qui ne veut pas sortir de notre tête. Nous y pensons tous les jours, du levé au couché et dans chaque instant qui passe. Cette amour, que nous définissons comme être de l’amour, nous transperce, nous inonde de plaisir inexplicable, bref, nous sommes submergés !
Et nous n’avons en tête que la solution d’être avec cet être qui nous submerge ou de perdurer une situation de bien-être tant nous sommes dans ce que l’on appelle la joie ou ce que l’on qualifie comme étant du bien être pour nous.

Continuer la lecture

Un être en tension est un être en modification

Écouter l’article
Être en tension c’est être en modification

Lorsqu’on rencontre une situation difficile, un mal-être, et que nous nous en détournons en refusant cette situation ou ce mal-être, tout ceci crée une distorsion dans notre façon d’être, dans notre présence, dans notre vibration. Regarder ailleurs, regarder au delà de cette situation c’est à dire dans le ressenti de cette situation, dans l’élan de cette situation et, entrer dans ce que nous devons faire, dans ce qui est juste pour la situation actuelle, non pour nous, non pour la personne, l’autre ou les autres acteurs de la situation, mais pour la situation présente. Nous devenons alors disciple de la situation.

Rester dans l’état de mal être, ou peut être adopter un mode de combat et essayer de diriger la situation comme nous croyons que c’est juste par la déduction et être persuadé que nous sommes dans le juste, n’est que du bavardage, de l’auto-négociation… Rester dans cet état, n’est que l’entretien d’un mal aise face à la situation présente que nous définissons comme ne pas nous correspondre. C’est l’attachement à la situation. C’est la création d’une distorsion. Si nous persistons dans cette distorsion, alors nos énergies sont pompées ou autrement dit nous nous fatiguons, nos énergies se mettent en fuite. Si nous persistons dans cette distorsion, alors nos intuitions sont faussées, notre regard est flou, nos pensées sont égotiques, notre mental est bloqué dans ce processus, ce cercle vicieux, cette rue sans sortie.

Pendant que certaines personnes s’évertuent à faire comprendre à d’autres, de manière égotique par déduction ou par réaction, le pourquoi de ce qu’il ne faut pas faire, et dans notre quotidien que cela soit face aux autres ou encore à nous même, nous devons agir pour le bien de la situation non pas pour ce que nous croyons être bien pour les autres. C’est valable dans tous les domaines de la vie. Pour cela nous devons apprendre de nous et nous devons apprendre de la vie et les éléments qui la composent. La terre, le ciel, l’humain et toutes ses composantes, les animaux, les plantes et les cristaux et les fluides en font parties. Mais en priorité nous devons apprendre de nous, de notre intimité profonde.

C’est à dire porter ou plutôt poser le regard sur nos bruissements intérieurs, sur nos vaguelettes émotionnelles, sur les tressaillements de nos pensées afin de déterminer si notre regard est bien neutre face à ce que la vie nous présente, là maintenant. Et j’ai bien dit poser le regard. Non pas, nous laisser bercer ou encore nous laisser prendre ou bien prendre pour nous, tous les aléas ou toutes les vicissitudes de notre intérieur non maitrisé. Poser le regard dans notre être profond en regardant si les tumultes de notre esprit et de nos émotions que sont nos peurs, nos craintes, nos angoisses, nos désillusions, nos aspirations, notre amour conditionnel, nos rêves, nos phantasmes, nos désirs, nos certitudes, nos incertitudes…  sont présentes ainsi que toutes les composantes de NOUS. ce NOUS que nous projetons !

Nous, dans ce que nous croyons être nous et dans ce que nous croyons que compose ce nous. Rajoutant bien souvent des émotions, des pensées, de multiples adjectifs, adverbes, pour nous sentir multiple, large et bien portant mentalement jusqu’au bourrage, jusqu’au « dégueulis » même de notre esprit; car le plus, fait mieux que la simplicité n’est-ce pas ?  Être rempli, être beaucoup, être multiple, être croyances, être gonflé, être plus fort que…, savoir faire des quantités de choses, voilà ce qui nous séduit. Être plus, être mieux que… l’autre ? Continuer la lecture

Les dimensions ciel, humain, terre

Écouter l’article
Les Dimension Terre Ciel Humain

Nous devons déjà intégrer la dimension humaine et nous avons à nous occuper de deux autres dimensions que sont la terre et le ciel qui ont des influences très importantes et très présentes sur nous. Et nous ne sommes pas informés de l’importance de ces pôles. Si nous sommes informés, nous considérons ces dimensions, ces pôles comme secondaires car nous regardons uniquement leur existence, leur présence dans le physique. Nous ne portons aucunement un regard subtil sur les composantes ou encore les finesses des inter-relations avec notre corps qu’ont ces dimensions du ciel et de la terre. Pourtant elles font parties du fondement même de notre existence. Elles ont toujours été là. Donc il n’y a pas de raison pour que cela change, non ? Et de ce fait nous les considérons comme acquises. Pourtant le manquement d’une de ces deux composantes que sont la terre et le ciel, et nous ne sommes plus rien.

Nous sommes très occupés à nous harmoniser avec notre dimension humaine. Nous ne faisons que cela d’ailleurs et nous oublions les principales que sont celle de la terre et du ciel. Et je ne vous parle pas d’harmonisation avec les autres humains ou encore avec les animaux. D’ailleurs, nous pouvons nous demander parfois, qu’elle est la frontière entre les deux. Les émotions, les pensées, pour ne parler que de ce que nous pratiquons chaque jour, tout ceci occupent sans cesse notre esprit. Nous ne connaissons que cela. Et nous allons même nous en créer d’autres pour baigner, pour nous abreuver, pour nous submerger de ces pensées et de ces émotions. Nous allons même être le créateur ou la créatrice de ces émotions et de ces pensées.

Comment voulez vous intégrer, ne serait-ce qu’entrevoir d’autres choses, d’autres systèmes de fonctionnement, d’autres moyens de communications, d’autres perceptions de nous même, une autre manière de nous regarder. Lorsqu’on se sent porté par les deux dimensions de la terre et du ciel, nous pouvons en être conscient et ainsi aller vers la rencontre de notre condition humaine, de notre être tout entier. Mais si nous ne nous rendons pas conscient de ces deux pôles fondamentaux, que sont la terre et le ciel, nous créons de la distorsion dans la relation entre ces trois pôles. Il n’y a ni priorité, ni ordre à respecter. Nous devons poser le regard sur ces trois dimensions, poser le regard et ainsi s’ouvrir à ces dimensions pour sentir au plus profond de notre être les interdépendances qui nous lies. Terre, humain, ciel, un trio fondamental pour notre réalisation.

Être présent à soi, être rassemblé, être à l’écoute de nous même dans la subtilité, c’est à dire, dans le simple bruissement des battements de notre cœur ou encore dans un touché très léger d’une matière comme notre pantalon ou encore notre robe ou notre pull-over que nous portons ou même, ramener ces mouvements très subtiles, presque imperceptibles du simple fait de ramener, de rassembler nos doigts dans notre main. Tout ceci nous semble futile, nous semble très petit face aux tumultes et aux vicissitudes de la vie. Et pourtant lorsque nous avons des soucis de motricité de nos mouvements, tous ceux-ci prennent un caractère démesurés et mettent du temps pour se reconstruire. Je parle en terme de mois et, parfois même, en terme d’années. C’est là, que nous nous apercevons que notre corps, notre esprit, toutes nos fonctionnalités sont importantes et que la puissance de vie qui nous habite, qui nous anime, qui anime nos membres, et bien nous ne sommes pas capable aujourd’hui de sentir cette puissance de vie, cette composante que l’on peut comparer à une force électrique qui fait de nous un être vivant. Cette force électrique qui paraît être d’une puissance incommensurable et pourtant régit une subtilité et une finesse comparable au bruissement de l’air qui fait bouger une plume. Mais nous occupons notre esprit et notre corps à d’autres généralité de notre existence.

Continuer la lecture

Demeurer ou ne pas demeurer…ou être un demeuré

RienÉcoutez l’article !
Demeurer

La plupart du temps je suis personne.
Lorsque je deviens quelqu’un, c’est là, si je suis conscient et si je suis présent à moi-même dans cette intimité personnelle, que mon travail de chercheur du bonheur commence.
Être sur la voie de l’éveil, sur la voie de la conscience, de ma présence en chaque instant, peu importe les mots employés, est de déceler les moments où je RÉagis. C’est lorsque je lâche ma conscience de l’instant que mon égo surgit. C’est lorsque ma conscience quitte mon esprit que j’emploie le « moi moi moi », « le moi je veux ». C’est aussi lorsque j’observe mon intérieur, mon esprit et mon corps et que j’aperçois une résistance, une altération, une non fluidité, que je dois poser mon regard et que je dois faire une pause afin de resserrer mon observation.

Quel est ce bruit intérieur qui empêche cette fluidité de demeurer en moi ?
Qu’est-ce que je ressens intérieurement face à cette situation ?

Demeurer dans l’instant c’est aussi courir après un but et ce but est souvent emprunt d’égo. Car je VEUX atteindre ce but !
Ne pas demeurer, peut être aussi une manifestation de l’égo qui ne veut pas se fixer. Car je NE VEUX PAS rester pour ne pas être attrapé ou encore ne pas être contrôlé, être étiqueté ou dans beaucoup de cas être différent c’est se démarquer et se faire remarquer pour obtenir une reconnaissance.
Être un demeuré peut être assimilé à : « Rien dans le citron, pas de mourons ». Pas de conscience, une présence soumise aux vicissitudes de la vie aux énergies de toutes sortes. Être la marionnette de n’importe quoi n’importe quand.

Mais sur le chemin de l’obligation de conscience, ou nous pourrions dire, sur un certain cheminement de la vie et de la compréhension des évènements de la vie, comment pouvons-nous nous réaliser si nous ne pouvons rien être ?

Continuer la lecture

Le propre de l’humain

propocorpshuhovitruve
Écoutez l’article !
Le propre de l’humain

Est-ce que le sérieux, la raison, le mental sont les propres de l’homme ?
Visiblement non.

Car lorsque les êtres, que nous sommes, expriment avec une grande volonté leur amour, tout s’envole !
Alors lorsque tout s’envole…
Est-ce un manque de maturité ?
Est-ce un manque de clarté ?
Est-ce un manque de présence ?

Je ne le crois pas. Ce que je crois, c’est que l’amour est le propre de notre être et le fait de l’exprimer nous rend heureux. Ici, pas de mental, pas de raison, pas de sérieux. Lorsque nous sommes submergés par l’amour, le premier réflexe est de nous dire : « aie aie aie, je ne suis plus moi-même. » et/ou « … je risque de me perdre… »
Au fond, nous avons peur d’être heureux car c’est l’inconnu. En fait, nous n’apprenons pas à être heureux. Nous n’avons pas de classe de bonheur dans notre système scolaire. On nous dit même que le bonheur est à l’extérieur de nous, comme quelque chose à attraper, à gagner. On arrive même à penser que le bonheur est une difficulté dans notre vie. Qu’il faut se battre pour l’obtenir.

Le bonheur se vit !
Comme le bien-être se vit, le bonheur se vit.

Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. Bouddha

Continuer la lecture

Les chakras…

Écoutez l’article !
Les Shakras Clin d’oeil

Chakras
Vaste sujet ! Je ne vous ferai qu’un petit clin d’œil. Les chakras sont des centres d’énergie, des points de jonction, des centres spirituels ou encore des moteurs d’énergie, peu importe le nom qu’on leurs donne. Ils sont placés à différents endroits de notre corps. Autant dire pratiquement de partout dans notre corps puisque que nous en avons au minimum à toutes les jointures osseuses. Pour les plus « gros », et pour certains d’entre nous, nous les connaissons puisque beaucoup « de cartes géographiques » du corps humain nous en font les dessins et sont répertoriés au nombre de 7. Là encore il faut s’actualiser, puisque chez certains sujets, chez certaine personne, nous arrivons allègrement à 9 vivement actifs, évolution oblige !

Cela ne veut pas dire que ceux qui en ont plus sont mieux ou moins bien. C’est tout simplement que de nouveaux êtres ont besoin de plus de connexions ou de se connecter différemment pour s’incarner, ou encore entrer dans une compréhension différente de notre monde de 3D. Et oui, nous en sommes encore bien loin de nous élargir en un clin d’œil, puisque nous avons notre corps tri-dimensionnel. Mais cela est un autre sujet. Dans tous les cas, l’évolution du corps est lié à l’évolution de l’esprit et vice versa. 🙂
C’est pour cela que pour celles et ceux qui nous font l’apologie de la 4D, 5D, 6D, 7D et je pourrais continuer comme cela longtemps, que nous ne pourrons passer ces caps que lorsque notre esprit sera prêt. L’esprit libéré des pensées grossières et des émotions.

Les chakras font parti de notre système subtil et alimentent toutes les tuyauteries des corps subtils en apport d’énergie. Énergie ne veut pas dire de la nourriture au sens physique du terme, mais cette énergie est une sorte de « champs électrique, de champs magnétique » interdépendant avec le tout qui nous entoure. De l’infiniment petit, les atomes, à l’infiniment grand, le cosmos. Autant dire, pour ce tout qui nous entoure dont nous sommes dépendant autant dans le physique que dans notre évolution, que c’est du quantique ou de la subtilité car pourvu d’intention, de divinité, de mouvement, d’élan apparemment non conscient.

Continuer la lecture

les Sons

Écoutez l’article !
LES SONS

Le corps est son.
DivaLe placement de la voix, trop haut, trop bas, modifie le corps intérieur. La montée de stress fait monter la voix pour certaines personnes et la fait descendre pour d’autres. Lorsque nous ne sommes pas « bien placés dans notre son » nos organes internes s’en trouvent modifiés. Et lorsque nos organes internes ne sont pas alignés, notre voix se modifie. Notre voix est très importante et reflète notre intérieur. Même notre respiration lorsqu’elle est non maîtrisée et c’est notre intérieur qui s’en trouve modifié.

De même que notre respiration, lorsqu’elle n’est pas guidée par le stress de notre corps, apporte un bien être qui va au delà de ce que nous pouvons imaginer, la voix peut aussi être un vecteur et être un facteur de bien être. Ce n’est pas parce que nous respirons vite que ce n’est pas bon. Et ce n’est pas non plus parce que nous avons une respiration lente que nous allons pouvoir nous débarrasser de notre stress. L’un comme l’autre deviennent un extrême pour notre corps, lorsqu’ils ne conviennent pas au fonctionnement de notre corps. Il en est de même pour la hauteur de notre voix mais aussi pour la puissance de notre voix. Ainsi, poser une écoute sur soi lorsque nous parlons peut nous révéler beaucoup de choses.

Un exercice simple est d’enregistrer notre voix. Les smartphones d’aujourd’hui peuvent être des outils pratiques. Le dictaphone est une application souvent de base sur nos téléphones et il est très facile de le mettre en fonction. Sans smartphone, vous avez de simples enregistreurs dans tous les bons magasins. Enregistrez-vous lors de vos conversations et écoutez-vous bien. Écoutez le niveau de votre voix par rapport aux autres personnes, écoutez le stress dans votre voix mais aussi la douceur, la féminité, la masculinité, la puissance que vous mettez dans votre voix, les mots que vous employez et de quelles manières vous les employez et surtout comment vous les dîtes, comment sont formées vos phrases. Par exemple, est-ce que vous appuyez sur certaines syllabes ? Parlez-vous avec douceur ou au contraire avez vous un ton de voix plutôt directif ? Et dans quel cas votre ton directif ou votre douceur s’exprime ? Ceci peut devenir une mine d’or pour vous et pour votre chemin de compréhension de qui vous êtes. De ce que vous véhiculez comme sensations ou comme énergie, comme vibration… Continuer la lecture

L’autre dans notre intimité – Partie 3

Écoutez l’article !
L’autre dans notre Intimité 3

Marguerite

Une simple fleur peut parfois changer votre vie.

… Mais revenons à cette obligation de conscience que nous sommes fait de plusieurs matières, de plusieurs subtilités. Je vous le disais un peu plus haut dans le précédent article sur le même sujet, si nous ne sommes pas conscient ou si nous n’occupons pas, si nous n’habitons pas notre corps dans sa totalité (corps physique, corps énergétiques, corps subtils), alors d’autres énergies, d’autres pensées, d’autres subtilités et d’autres personnes vont le faire pour nous. C’est à dire vont prendre possession de notre corps, de notre esprit. Dans l’autre sens, si nous prenons de plus en plus conscience de notre corps et de notre esprit, des instants que nous vivons, de la subtilité qui nous accompagne en chacun de nos moments quotidiens, alors notre présence n’en sera que plus grande. C’est un peu comme poser le regard sur une présence continuelle, que sont notre esprit, notre corps et notre subtilité. Et le fait de poser le regard, fait que nos énergies, notre force de vie, sont présentes en même temps que notre esprit, notre corps et dans le même instant, en posant cette conscience, nous devenons donc une personne plus complète et nous n’avons pas à faire appel à beaucoup d’énergie pour communiquer et nous faire comprendre.

Posez la dimension sacré de notre corps mais aussi de notre esprit et de notre intimité est une chose aisée. C’est facile et à notre portée. Il suffit d’y « ajouter » de nous et seulement de nous, dans le don de soi (non pas dans le paraître), d’y « ajouter » de l’abandon de soi (non pas en étant sur la défensive et ne pas être non plus dans un complet relâchement) pour l’instant qui se présente, en restant centré sur soi et dans chaque moment. Mais le mot « ajouter » n’est peut être pas le terme approprié car il s’agit avant tout d’enlever les protections que nous nous sommes mises, croyant qu’elles nous protègeraient. Nous sommes pourvu d’habits imbibés d’émotions/réactions que l’on a placé en guise de protection et le fait de les enlever, nous place bien sûr dans notre fragilité qui développe une certaine fébrilité et aussi de la peur ainsi qu’un sentiment de ne pas contrôler la situation. C’est à cet engagement total, à cette présence dans l’instant, que nous pourrons nous rencontrer et nous voir tel que nous sommes. Même pour une simple rencontre, même pour un simple regard, même lorsque nous croisons quelqu’un, soyons nous même, présent à nous même dans l’instant et dans notre totalité.

Car si nous pratiquons souvent cette vision de nous même, nous allons pouvoir déceler en un instant non seulement, le jeu, le masque, la distorsion, la retenue, parfois même la fuite de la personne qui se trouve en face de nous, mais également tout notre système de communication incluant nos émotions, nos réactions, nos pensées, nos interdépendances et nos actions. Continuer la lecture

Se Pauser – Se poser

Poser

Se poser

Vaste sujet n’est-ce pas ?
Car se poser peut se faire de différentes manières. Il ne suffit pas seulement de poser ou de relaxer notre corps pour pouvoir poser notre esprit. Et il ne suffit pas de poser notre esprit pour que notre corps se relâche ou pour que notre corps se relaxe.

Poser son corps pour pouvoir ressentir le relâchement ou autrement dit, ne plus ressentir de tension dans les muscles ou les membres de notre corps. A première vue ça à l’air d’une facilité déconcertante. Mais si l’on se penche sur les couches profondes de notre anatomie, cela devient un peu plus complexe.

La superficialité on connaît. Mais lorsqu’il s’agit d’aller dans les profondeurs, ceci demande une attention toute particulière. Sur la peau, mais aussi les muscles, les tendons, les os, la position du corps et même jusqu’au système nerveux qui positionne le corps en tension intérieure. Les émotions, peut être le stress ou en tous cas des résidus de la journée, des situations non finalisées etc, place notre corps en tension même légère. C’est à dire qu’à première vue le corps est relâché, mais il demeure en tension et s’exprime en le mettant dans une position dynamique.

Continuer la lecture

L’autre dans notre intimité – Partie 2

LongArticle

écoutez l’article !
L’autre dans notre intimité 2

Amore

…Si nous continuons dans la rencontre avec l’autre et si bien-sûr nous allons jusqu’au physique, il est bien évident que d’autres paramètres vont émergés. Je parlais de confiance dans l’article partie 1, car elle est primordial dans une relation pour que l’on soit pleinement ouvert, pleinement dans l’écoute et surtout pleinement en phase et en parfaite harmonie intérieure. Je parle bien entendu de la confiance en soi et non pas de la confiance dans l’autre. Car si tel est le cas, la confiance est placé dans l’autre, il s’agit là d’une confiance conditionnelle et donc qui sera instable puisque liée à l’autre, et les gestes, nos gestes, et nos verbes s’en ressentiront. Si nous sommes confiant en nous même de ce que nous disons, de ce que nous faisons (non pas par rapport à l’autre mais bien pour nous) et de ce que nous pensons, alors l’autre pourra ce faire confiance. C’est donc par ce que nous sommes, par qui nous sommes et non ce que nous donnons à l’autre qui le placera dans sa confiance. Dans tous les cas il ou elle aura la possibilité de se faire confiance.

Parallèle avec une histoire fort connue. Lorsque nous donnons à quelqu’un du poisson pour manger, il deviendra dépendant. C’est lorsque nous lui montrons comment pêcher qu’il pourra trouver sa liberté. Avec la confiance c’est pareil. Encore faut-il que la personne soit désireuse d’entrer dans cette dynamique de vie et c’est là, que je vous parlais d’attention envers nous même et les autres, dans nos relations qu’elles soient amicales ou amoureuses.

D’autre part, et si nous « jouons » un jeu avec l’autre, alors nous nous retrouverons dans ce que nous avons créé. C’est à dire, des règles de jeu, des mauvais joueurs, des tricheurs, des voleurs, des passes de droits, des mielleux, des séducteurs, des pleurnicheurs, des acteurs, des spectateurs, des profiteurs, des clowns etc, et mêlé avec toutes ces faussent personnes, ces faux personnages, dans la rareté des moments de notre existence, nous pourrons croiser de vrais cœurs, des personnes sincères et honnêtes avec elles-même et proche du cœur même de la vie. Mais aurons-nous la faculté de les voir, de les reconnaître dans tous ce fatras ?

Continuer la lecture

Nouvelle méditation

meditationVoici une nouvelle méditation guidée du deuxième cycle.

La respiration subtile. Respirer avec son corps, ses poumons, son ventre sont des réflexes naturels. Porter son attention sur d’autres points plus subtils sur notre corps et les faire respirer est une autre manière de percevoir notre monde, une autre manière de vivre son corps. Nous avons un corps physique avec sa superficialité que nous faisons travailler chaque jour en plus ou moins conscience.

La marche, le sport, nos 5 sens, les émotions sont des moyens que nous utilisons quotidiennement, mais nous ne faisons travailler notre subtilité que très rarement. Nos corps subtiles ont besoin de notre présence pour nous faire vivre, pour nous aider à nous nourrir mais aussi à soigner notre physique. S’ils ne sont pas entretenus, ils sont laissés à n’importe quelles autres énergies et de grandes répercutions sont à prévoir sur notre corps physique.

La plus grande source de déséquilibre de notre corps ? La non présence à soi. C’est à dire la non présence à son corps et à son esprit.

La plus grande source de polution ? Nos pensées négatives.

Mais commençons par la présence à soi. Par la respiration, nous pouvons accéder aux parties de notre corps que nous n’occupons pas dont nous n’avons pas la conscience. Respirer avec ses parties subtiles est un gage d’espace intérieur, de tranquilité et de sérénité.

Continuer la lecture

L’autre dans notre intimité – Partie 1

LongArticle

écoutez l’article !
L’autre dans notre intimite 1

 

 

IntimiteOn ne prend plus le temps. Nous sommes devenus des consommateurs de tout. Lorsque nous avons un compagnon ou une compagne nous devenons parfois même consommateur de l’autre.

Il y a quelques temps, j’ai entendu dire qu’une personne âgée avait dit : « De mon temps, nous réparions ce qui était cassé ou abimé. Aujourd’hui nous ne réparons plus, nous jetons ».

C’est valable aussi bien dans notre consommation quotidienne que dans nos relations. Lorsque quelque chose ne va pas, on le change. Et la dualité c’est que plus nous vieillissons, plus nous prenons de l’âge, plus le désir de changer les partie non matérielle, spirituelle s’éloignent, pour devenir un désir de changement matériel puis, plus aucun changement. Notre évolution ne présente plus d’intérêt ou plutôt notre évolution se cantonne à avoir, à posséder et à utiliser. Nous nous encroutons dans l’idée que de toute manière nous ne sommes pas seul puisque nous sommes accompagnés, que nous avons un confort et puis finalement, on se dit que ce confort est pas mal du tout. Nous créons donc une zone de confort dans laquelle nous nous complaisons. Autant de situations que nous procrastinons. Mais ce n’est pas comme cela, que nous résolvons notre mal être ou, que nous prenons conscience que nous ne sommes pas à notre réelle place ou encore que la personne qui partage notre quotidien ne favorise pas ou empêche notre liberté, notre évolution ou encore notre espace et notre place. Dans tous les cas, il manque quelque chose pour parfaire à notre bonheur, pour parfaire à notre quiétude intérieure.

Il faut savoir que comme pour toutes les situations mal gérées, ces situations perdurent énergétiquement, c’est à dire que l’information, l’intention subtile est toujours présente dans notre corps et va maintenir les tensions à leur maximum tant que la compréhension ne se fera pas. Compréhension au niveau de l’esprit mais aussi compréhension au niveau vibratoire, c’est à dire au niveau subtile. Après on s’étonne que des personnes fassent des cancers, des infarctus… Non non, ces faits ne sont pas toujours liés à l’alimentation. L’alimentation fait partie des facteurs aggravants parfois même révélateurs. La cause étant que la situation ou le schéma est mal géré dès le départ, et notre corps en porte les stigmates invisibles au départ, mais rendu visible par le temps. Les rides, les déformations de certaines parties du corps, sinon dans sa totalité, le caractère de la personne et aussi l’intérieur du corps avec sa fluidité, son absorption, sa digestion, sa circulation etc. Tout se modifie, tout se transforme selon la stabilité plus ou moins prononcée de notre esprit et de se fait de notre corps.

Si nous rentrons un peu plus loin dans la perception de l’autre, du conjoint, nous nous rendrons compte que nous allons découvrir énormément d’information le ou la concernant mais aussi nous concernant. Le but étant de rester vigilant par rapport à nous, dans la conscience de qui nous sommes et de ce qui est bon pour notre corps, notre esprit, notre âme et notre intention.

Mais sommes-nous toujours en phase avec cela en étant accompagnés ? Sommes-nous toujours en phase avec notre bien aimé(e) ?

Continuer la lecture

Les Bardos par Chépadorje Rinpoché

Les bados sont comme les vagues du goutte d'eau dans une flaqueQu’entend-on maintenant par «  bardo » ?
Le mot tibétain est fait de 2 mots : « bar » qui veut dire état, et « do »  qui veut dire résider dans un intervalle.

Il s’agit d’un état entre deux autres états, l’un s’étant achevé et le suivant n’étant pas encore apparu, comme si l’on résidait dans une vallée entre deux montagnes. On définit successivement : le bardo de la naissance (on demeure dans une vie donnée), le bardo du rêve, le bardo de la concentration ou de l’absorption méditative, le bardo du moment de la mort qui fit l’objet de la dernière conférence, le bardo de ce qu’on nomme la « dharmata » en sanscrit, c’est-à-dire de la nature même des phénomènes, et enfin le bardo du devenir. Les deux derniers interviennent après la mort.

Notes lesintuitions.com : Les bardos peuvent être assimilés lorsque notre esprit n’est pas encore maîtrisé, et que nous sommes sur le chemin de la voie de l’éveil, on peut dire aussi la voie du réel. Notre esprit oscille de son aspect grossier, c’est à dire non maitrisé, vers son aspect subtile, c’est à dire vers la maîtrise. L’intervalle entre ces deux aspects s’appelle les bardos. C’est lorsque notre esprit n’est plus en conscience de lui même. Il se retrouve alors dans un intervalle. Utilisant la concentration, l’attention et la vigilance, la méditation, nous pouvons ainsi porter le regard sur ces intervalles, ces interstices et travailler sur les bardos, pour que notre chemin et surtout notre esprit devienne plus clair.

 

Continuer la lecture













Ce blog est un espace d'intégration et de recherche. Si vous n'avez pas vécu au plus profond de votre être c'est à dire intégré les fondements de ces articles ou de ces enseignements, vous ne pouvez pas les enseigner ou les transmettre mais simplement vous pouvez les pratiquer. Pour les pratiquer, Il ne s'agit pas de lire, il ne s'agit pas de citer, mais...
Vous devez entrer dans une pratique quotidienne !! dans tous vos instants.
Outre le fait qu'une bonne partie de ces articles font l'objet d'une méditation profonde, d'une reliance avec un flux certain d'énergie, il n'en est pas moins des courants de pensés, des pistes, des chemins à creuser pour le bien-être, la sérénité de votre corps, de votre esprit et de votre subtilité.




D'autre part, et selon les articles 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme du 4 novembre 1950 et 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne de 2000 : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières… » En conséquence, le site lesintuitions.com ne remplace en aucune façon une consultation médicale ou les conseils de tout autre professionnel de santé. Seul votre médecin généraliste ou spécialiste est habilité à l’établissement d’un diagnostic médical et à l’établissement du traitement adapté qui en découle.




Ce site utilise des cookies uniquement pour le comptage et les positions géographiques des visiteurs.
Aucune information n'est vendue ou encore cédée à de tierces personnes.

SITE PROPULSÉ PAR lesintuitions.com

Articles les + consultés

ENSEIGNEMENTS

Le Wésak est le moment où l'union des énergies Bouddhique et Christique viennent ensemble pour bénir la Terre et toute l'Humanité à la Pleine Lune en Taureau de chaque année. Ne pas confondre avec l'anniversaire de Bouddha qui serait au mois de mai.

2015 : 27 Octobre 2020 : 31 Octobre
2016 : 16 Octobre 2021 : pas de lune en taureau
2017 : 4 Novembre 2022 : 8 Novembre
2018 : 24 Octobre 2023 : 28 octobre
2019 : 12 Novembre 2024 : 15 Novembre
2025 : 05 Novembre 2026 : 26 Octobre