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Expériences
Le Bouddha a enseigné que la méditation est le moyen d’atteindre la réalisation. Pour prendre un exemple, supposons que quelqu’un n’ait jamais mangé de miel. On ne peut convaincre cette personne qu’il est sucré, simplement en lui répétant que tel est le cas.
Même si cette personne comprends le sens des mots employés, tant qu’elle ne l’aura pas goûté, elle ne fera pas l’expérience de sa douceur.
En ce qui concerne le Dharma, même si nous recevons les enseignements et y réfléchissons pendant longtemps, tant que nous ne les appliquons pas dans la méditation, nous ne pouvons les intégrer.
THRANGOU RINPOCHE.
La pratique est primordiale. Chaque expérience doit se faire en temps et en heure. Précipiter les choses ne causera que désagrément et fera naître d’autres effets.
Nous ne sommes pas venus ici pour tout tester, tout expérimenter, sauf si nous en faisons le choix. Mais est-ce un réel choix ?
Nous sommes venus pour faire certaines expériences. A chaque mouvement, la nature cherche la voie du milieu, celle de l’équilibre. Ainsi un esprit en mouvement rencontrera le mouvement. Ainsi un corps en mouvement, rencontrera le mouvement. Qu’il soit intérieur, subtile ou encore extérieur, le mouvement existe bel et bien. Même lorsque nous nous arrêtons ou plutôt même lorsque nous semblons nous arrêter. Le mouvement attire le mouvement et parfois pas celui que l’on souhaite. En d’autres termes nous devons méditer sur ce qui est bon pour nous au moment où nous l’expérimentons. Si cette faculté de mouvement est en symbiose avec la ou les situations que nous vivons ainsi que nous même, alors ce mouvement fera parti d’un tout et nous bénéficierons d’effets positifs.
Savoir renoncer à une situation parce que nous ne sommes pas prêt est aussi efficace que d’expérimenter une situation, parce que nous ressentons la nécessité forte intérieure de le faire. Non point parce que cela nous rapportera quelque chose mais bien parce qu’un élan intérieur nous guide. Non point parce que nous sommes tenaillés par la possession ou l’envie d’avoir, de posséder ou parfois même, le simple fait d’expérimenter pour expérimenter, mais bien parce qu’une communication subtile, un appel intérieur, une intimité naissante s’installe. Et pour reconnaître cela en nous, nous devons nous connaître, nous regarder, nous voir et installer une pratique de notre intimité profonde.
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Écouter les silences
Je parlais de silence dans l’article précédent…
Prenons-nous le temps de fouiner, de fouiller, d’effeuiller les couches de notre intérieur ?
Avons-nous pensé à nous arrêter ? Arrêter de bouger, intérieurement et extérieurement ? Arrêter, de nous occuper l’esprit, le corps ?
Arrêter. Nous poser. Nous stopper !
Arrêter, mais vraiment !
Nous arrêter totalement afin d’écouter, de regarder, de sentir notre corps se poser, se détendre, se mettre en pause. Avons-nous seulement et vraiment essayer ne serait-ce qu’une seule fois ?
Juste quelques 10 minutes. Et Aussi, de nous préparer à vivre cet événement de manière à nous donner la possibilité de rassembler tous les éléments nécessaires à ce moment. Éléments qui se composent d’une petite préparation pour que notre corps ne soit pas tenté de s’occuper physiquement par la vue, par le goût, par le touché, etc… Position méditative ou je dirai plutôt position d’observation de notre corps et de notre esprit, assis ou allongé, dans tous les cas une position où nous sommes détendus où nous pouvons nous détendre, pour favoriser le lâcher prise des stimuli extérieurs. Laisser se poser l’esprit, la respiration et le corps avec ses muscles et son système nerveux, et surtout observer notre capacité à voir tout ce qui pourrait être cacher derrière les émotions et les pensées qui pourraient surgir. Ce n’est peut être pas du mouvement d’ailleurs. Observer, non pas juger, mais observer en laissant passer comme une rivière qui coule, tout ce qui pourrait surgir de nous ou qui apparaîtrait à nos sens dans ce très bref instant lorsque nos pensées et nos émotions cessent d’être en mouvement.
Je parle bien d’observation et non pas de stress lié à une attention poussive et extrême. La respiration et la concentration. Être là, présent à soi. C’est pour cela que la pratique de la méditation nous apporte la sérénité suffisante pour ne pas nous laisser aller à un but ou à une attention extrême qui favoriserait la mise en stress dû à une attente d’un événement intérieur, dû à une attente de résultat. Observer son corps est simplement le fait de poser le regard sur les différentes parties de notre corps, pas d’en émettre des émotions à chaque fois que nous rencontrons une partie de notre corps. Encore moins de la modifier, de projeter quelques pensées que ce soit sur elle. Lorsque nous nous plaçons en méditation, nous sommes dans l’observation, pas dans l’action, du mouvement intérieur physique et du mouvement intérieur de notre esprit. Le fait de se poser est réel. Le fait d’observer est réel.
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Guérison
On parle souvent de guérison. Mais qu’est-ce qu’on peut dire sur la guérison ?
Le sujet est vaste.
On défini la guérison généralement par ces mots : Disparition totale des symptômes d’une maladie ou des conséquences d’une blessure avec retour à l’état de santé antérieur.
Pour moi et pour l’instant, il y a quatre pôles fondamentaux pour que la guérison est le plus de chance de s’installer.
La guérison du physique, la guérison de l’esprit, la guérison de l’âme, la guérison de l’intention.
Un corps sain n’est pas forcément un corps sportif. Le sport est un facteur d’épuisement énergétique car bien souvent pratiqué dans la tension et l’excès. Le sport vous permet de faire circuler vos toxines car votre corps est soumis à une accélération de tous les systèmes qui le composent. Encore faut-il, par la suite faire sortir ces toxines. Sinon elle vont se reposer et se re-stocker dans votre corps et parfois même dans des endroits qui n’étaient pas prévus. Un corps sain est avant tout un corps sans stress avec très peu de toxine et surtout c’est un corps relâché avec de l’espace intérieur (Relâcher ne veut pas dire laisser aller) et l’espace intérieur c’est un corps au repos celui dont les mouvements se font dans la fluidité ; la guérison passe par la fluidité. S’il y a absence de fluidité, il y a altération et donc la guérison ne peut avoir lieu ou différemment, la maladie s’installe ou continue son processus.
Affirmer que le corps s’arrête de produire et de se régénérer à 25 ans est faux
Ne jamais oublier : Notre corps parle, notre corps se modifie, notre corps s’auto soigne,
notre corps s’auto régénère de la naissance à la mort.
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Centrage-Décentrage.mp3
Le décentrage est une pratique inconsciente et très courante. Nous voulons tous accéder à des situations de rêves, des postes importants, d’accéder au pouvoir et même d’asservir les autres en leur marchant sur la gueule… sans nous soucier de ce qui nous correspond réellement. Aussi nous errons dans un décentrage presque quotidien, nous errons non seulement dans des métiers qui ne sont pas fait pour nous mais aussi dans des systèmes de pensés qui ne nous permettent pas d’évoluer ou de grandir en accord avec qui nous sommes réellement. Nous nous fatiguons à vouloir absolument et ce, jusqu’à la « mort » de soi ou pire jusqu’à la mort de l’autre, accepter que ce que nous croyons est la réalité et que nous allons pouvoir le vivre. Dans ces conditions, ce n’est pas si simple que cela d’avancer vers la fluidité et surtout le bonheur.
Alors nous pouvons utiliser toutes formes de masquage et autres pratiques tentant à nous faire croire que tout est possible d’un point de vue de notre vision et de nos aspirations ou plutôt de l’idée que nous nous faisons de nous ou encore de faire preuve de persuasion d’un état autre que celui qui est réellement en nous. Le décentrage perdurera inexorablement tant que notre vision ne sera pas claire.
Certes, utiliser une pratique comme les programmations neuronales, la PNL ou une forme hypnose pour ne citer que ceux-là dans le but d’un déblocage en accompagnement thérapeutique est tout à fait juste si tenté que ces pratiques correspondent à notre potentiel. Et normalement le thérapeute avéré est à même de voir si cela nous sert ou si cela nous dessert. Forcer une pratique, une idée, une réflexion n’a jamais mené à la fluidité, à l’amour et au bonheur.
Augmenter votre potentiel !
Développez votre personnalité !
Devenez plus performant !
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Le regard 2 Système Nerveux.mp3
Le système nerveux est très intéressant. Car il y a trois parties bien distinctes.
1- Le cortex cérébral avec son liquide céphalo-rachidien ainsi que les glandes qui y sont rattachées (la pinéale et la pituitaire).
2- Le système nerveux dans tous le corps et ses ramifications et,
3- la dernière partie, bien présente, de la colonne vertébrale.
Je ne vais pas rentrer dans les supers détails car les connexions et les émanations sont différentes pour chacune des personnes et de ce fait la perception varie mais peut paraître en général un peu métallique pour le liquide céphalo-rachidien. Même chose pour la partie de la colonne vertébrale qui est additionnée de chaleur, de douceur. Le liquide contenu dans les nerfs contient de l’énergie d’eau, de l’énergie de métal et, dès qu’il y a une interaction avec l’extérieur, un objet, un biologique ou un énergétique, le système s’accélère, s’électrise. Les parties du corps concernées deviennent attentives aux moindres variations subtiles et les transmettent à notre compréhension.
Je peux vous dire que ce système peut percevoir des variations à des kilomètres. Oui oui, vous me lisez bien, des kilomètres. Mais ce n’est pas le seul récepteur. A noter que ce n’est pas parce que vous allez être énervé ou innervé que cela va décupler votre système nerveux, bien au contraire. Le système nerveux circulant, additionné de conscience, de présence, de détente et de réceptivité, devient une formidable antenne à informations. Tous les sens, les mouvements de la vie sont reçus et transmis dans la forme la plus facile à recevoir pour le récepteur. Si j’ai une tendance à être visuel, mon système va me faire parvenir des images. Au même titre que si je suis olfactif, j’aurais d’abord l’information d’une odeur puis, le reste des autres sens, des autres mouvements va venir un peu plus lentement, mais me sera présenté. Continuer la lecture
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LeRegard01-lesprit.mp3
L’esprit (Explication niveau intermédiaire)
Généralement, les personnes mettent toujours des barrières.
Normal, elles ne vous connaissent pas. Pour moi, c’est une perte de temps inconsidérable, et l’esprit doit être observé avec la plus grande ouverture et avec le plus grand soin. Car c’est une révélation de comment fonctionne l’esprit et, de ce fait, c’est la totalité des fonctionnements du corps qui en dépendent. En effet, l’esprit égotique conditionne les fonctionnements. Dans tous les cas, il essaye. Chaque personne dispose de ce que l’on peut appeler, un libre arbitre, mais les fonctionnements du corps sont programmés pour vivre et atteindre des taux vibratoires précis, des expériences à vivre précises. L’esprit les comprend d’une certaine manière selon divers paramètres liés à l’éducation, à l’environnement, à la conception du monde que la personne s’est forgée, le système parental, éducationnel, hiérarchique etc., et attire les possibilités auxquelles il croit, dans tous les cas aux possibilités qu’il entrevoit.
Le corps lutte parfois avec l’esprit égotique, et l’esprit égotique distorsionne la fluidité du fonctionnement du corps. Cela crée des distorsions qui mettent l’esprit en tension et, comme l’humain n’écoute pas assez son corps, le mettent aussi en émotion, crée des dépendances ou des interdépendances ou encore des défenses sur des attaques ou des problèmes qui n’existent pas en réalité.
Deux adages qui me reviennent :
« Dans la vie il n’y a que des situations, le mental en fait des problèmes »
« L’esprit est un monde en soi car il fait d’un paradis un enfer, et d’un enfer le paradis »
Normal l’humain n’accepte pas de vivre la vie en neutralité. Il préfère vouloir la contrôler, la modéliser, l’interpréter en tombant dans l’ignorance et la vue grossière, non dans la vue subtile des choses, des événements ainsi que des phénomènes. Et comme nous attirons ce que nous vibrons, et bien la vie nous donne ce que nous demandons. Non pas ce que nous voulons, projetons ou désirons, avec notre esprit égotique mais bien ce que nous demandons avec notre intérieur. C’est-à-dire tout ce que nous avons intégré ! Ce que nous devons intégrer selon le programme installé dans la machine humaine, notre corps. Continuer la lecture