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Guérison
On parle souvent de guérison. Mais qu’est-ce qu’on peut dire sur la guérison ?
Le sujet est vaste.
On défini la guérison généralement par ces mots : Disparition totale des symptômes d’une maladie ou des conséquences d’une blessure avec retour à l’état de santé antérieur.
Pour moi et pour l’instant, il y a quatre pôles fondamentaux pour que la guérison est le plus de chance de s’installer.
La guérison du physique, la guérison de l’esprit, la guérison de l’âme, la guérison de l’intention.
Un corps sain n’est pas forcément un corps sportif. Le sport est un facteur d’épuisement énergétique car bien souvent pratiqué dans la tension et l’excès. Le sport vous permet de faire circuler vos toxines car votre corps est soumis à une accélération de tous les systèmes qui le composent. Encore faut-il, par la suite faire sortir ces toxines. Sinon elle vont se reposer et se re-stocker dans votre corps et parfois même dans des endroits qui n’étaient pas prévus. Un corps sain est avant tout un corps sans stress avec très peu de toxine et surtout c’est un corps relâché avec de l’espace intérieur (Relâcher ne veut pas dire laisser aller) et l’espace intérieur c’est un corps au repos celui dont les mouvements se font dans la fluidité ; la guérison passe par la fluidité. S’il y a absence de fluidité, il y a altération et donc la guérison ne peut avoir lieu ou différemment, la maladie s’installe ou continue son processus.
Affirmer que le corps s’arrête de produire et de se régénérer à 25 ans est faux
Ne jamais oublier : Notre corps parle, notre corps se modifie, notre corps s’auto soigne,
notre corps s’auto régénère de la naissance à la mort.
Si nous sommes dans l’écoute de notre corps nous gagnerons un temps précieux. Et être dans l’écoute de son corps c’est être attentif par exemple durant les trois jours suivant un repas, et non pas qu’être attentif seulement durant les 15 minutes qui suivent son absorption. Être attentif à notre corps c’est de se regarder dans toute notre dimension physique. Être attentif à nos 5 sens et regarder si nous avons toujours de la souplesse dans ceux-ci. Être attentif aux mouvements que nous faisons. Généralement, nous les faisons en tension avec notre système nerveux et non dans la fluidité de notre énergie vitale. Dans tous les cas la tension est facteur de stress et d’épuisement énergétique et physique. Nous allons donc tirer sur nos glandes, sur nos organes et, de ce fait, fragiliser notre corps. Nous ne sommes plus dans l’écoute puisque notre physique est totalement occupé à récupérer.
Être dans l’écoute, c’est aussi être attentif à nos émotions durant la journée, car elles favorisent les altérations, c’est à dire les non-fluidités dans notre corps. Exemple tout bête, l’émotion accélère les battements du cœur qui vont eux mêmes accélérer toute la circulation ainsi que la tension ou pression artérielle. Les organes vont être soumis à un stress de rapidité, leurs vibrations vont changer, leurs tonalités et leur tonus vont être altérés etc. Ce processus répétitif pourra causer des altérations chroniques et par la suite installer un mal être, un schéma, une maladie …
Pour notre bien-être, le temps est précieux dans le chemin de la guérison ou plutôt dans le processus de guérison, celui qui nous mène à un état de bien-être, car je parle du physique, mais il y a d’autres pôles qui font partie intégrante de la guérison. Sans ces autres pôles réunis, la guérison est incomplète ou en tout cas la guérison ne sera que partielle ou pour un temps limité ou encore, le continuum maladie altérera d’autres parties du corps sous la même forme ou sous des formes différentes. La guérison physique est un état de fluidité intérieure, un équilibre. Par exemple entre deux organes, la fluidité est primordiale.
Lorsque je parle de fluidité, cela passe par les fluides bien entendu, mais aussi par la souplesse et du tonus des organes ou encore, de la souplesse des véhicules des fluides organiques comme par exemple les vaisseaux qui arrivent dans cet organe, ou encore par la quantité d’eau contenue dans chacune des parties qui composent cet organe. Il y a aussi leur vibration, leur son, leur couleur, leur état circulatoire… En d’autres termes la guérison s’installe par l’homéostasie, c’est à dire le processus de régulation par lequel l’organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur au corps et notamment les fluides. Mais l’homéostasie ne peut pas être considérée seulement au niveau physique car nous avons aussi un corps émotionnel et des corps éthérés, pour rester dans ce qui est connu aujourd’hui. Mais il y a beaucoup d’autres niveaux, plus subtiles, dans lesquels l’homéostasie pourrait être étudiée.
Beaucoup d’altérations sont dépendantes du système nerveux. Et c’est un fait de notre société. Car le système nerveux est mis à rude épreuve dans nos pays dits civilisés. Nous ne sommes pas encore dans l’esprit et nous parlons toujours de guérison du corps. Il faut savoir que la mémoire du système nerveux et des émotions se stocke dans toutes les parties du corps et sous des formes diverses. Ainsi nous pourrons retrouver du stress, pour exemple dans les os, dans les ligaments sous forme de cristaux ou encore d’altération du contenu de l’eau, et nous pourrons retrouver du stress dans les muscles ou encore dans le caractère de la personne que l’on dira nerveuse. Pour info et exemple, le stress est véhicule de l’élément feu qui a tendance à supprimer l’eau et modifier l’absorption du corps humain. Lorsque je parle de stress c’est tout d’abord une altération de la circulation, de la fluidité. Vient ensuite les amas énergétiques qui se transformeront en amas physiques (cristaux, kystes, thromboses, grosseurs…) si le stress, pour cet exemple précis, continu d’être présent. C’est pour cela que je préconise pour chaque action de la journée de boire un verre d’eau. Pour chaque action. Et même lorsque vous avez des émotions fréquentes, c’est de boire juste après chaque émotion. Après chaque émotion. Ainsi le corps aura de quoi éteindre son feu intérieur.
Outre le fait que les terrains spécifiques (par exemple les diathèses) à chacun d’entre nous promeuvent plus ou moins la facilité de stockage dans certaines parties de notre corps, on comprendra et pour exemple, qu’un cortex cérébral « tendu » en énergétique c’est à dire dans sa subtilité ou un liquide céphalo-rachidien non fluide ou encore avec une présence d’altérations liée au stress, tant fluidique, subtile que dans sa pureté initiale, provoque des symptômes sur la totalité du corps, dans les humeurs ou encore dans la perception du monde qu’à le sujet. Mais cela ne s’arrête pas là.
Car le physique dépend de l’intention dont il est pourvu et aussi dépend du support de cette intention. Ce pôle cortex ou céphalo-rachidien faisant le lien avec l’esprit. Dans tous les cas et le plus important, c’est le relâchement du corps. « Se Pauser ». Apporter de l’espace au corps repose tous les systèmes connus et favorise la guérison et favorise le retour au bien-être du corps. C’est pour cela qu’entre autres outils, la méditation ou tous les processus qui visent à nous faire connaître notre esprit et notre corps, par le regard, l’observation, la réflexion et aussi par certains exercices, nous apporte de l’espace, du calme intérieur et nous fait nous « pauser ». Nous fait prendre de la distance par rapport à ce que nous vivons au quotidien et surtout initie le processus de guérison de notre corps.
L’esprit est un vecteur de stress mais aussi de bien-être et de guérison. Il induit fortement la fluidité dans notre corps par nos croyances, par nos concepts. que cela soit des concepts que nous avons apprit dans notre jeune âge ou encore lorsque nous étions à côté de nos parents ou des personnes que nous avons élu comme telles. En d’autres termes, notre esprit se sert de notre corps pour s’exprimer et il s’en sert également pour nous parler. Ainsi l’esprit possède deux aspects dont je vous ai souvent parlé auparavant. Les deux aspects sont « d’un côté » les émotions et les pensées et de « l’autre côté » la nature véritable. C’est cela notre dualité. Ce premier aspect que sont les pensées et les émotions provoque des désordres physiques lorsqu’il n’a pas été reconnu, c’est à dire lorsqu’il n’a pas été vu comme facteur obscurcissant, comme pensée nuisible, comme un facteur limitant, vecteur du ralentissement de notre évolution, provoquant des vagues de bien-êtres et des vagues de mal-être abandonnées aux émotions qui favorisent un esprit non stable et donc non fluide.
Le deuxième aspect, qu’est la nature véritable, la partie reliant l’âme, c’est à dire la partie relâchée de l’esprit, celle qui n’attrape pas le brouhaha de notre esprit grossier, le premier aspect, celle qui dispose d’un espace intérieur suffisant pour pouvoir apprécier les situations, la vie au quotidien même dans des situations remuantes, dans des situations pénibles ou grandement demandantes pour notre physique et notre esprit.
Partant du principe que tout vide est rempli, notre esprit n’y échappe pas. Lorsque nous ne faisons rien de particulier, notre esprit grossier ayant peur du vide car synonyme de mort va instinctivement se remplir de ce qu’il fait le mieux c’est à dire s’occuper. Il va ainsi se remplir des énergies ou des pensées environnantes, en quelque sorte produire de la paresse active. En revanche lorsque nous nous fondons dans les aspects de notre esprit et de notre corps physique nous pouvons constater qu’une alliance se forme. L’esprit va alors plonger dans ce corps physique et observer, apprendre, lui apporter du bien-être, l’aimer, lui apporter un soutien sous toutes ces formes. Le corps, ainsi soutenu, va produire en abondance toute la chimie dont il a besoin pour son bien-être. Car il est clair que ce n’est pas de l’extérieur que peut venir ce fameux bien-être ou encore l’amour de soi.
C’est pour cela que l’alliance du corps et de l’esprit est tout à fait remarquable. Si tenter que les schémas de l’esprit ont été vu, si tenter que nous nous placions dans une dynamique altruiste, de joie et de bonheur certain, mais aussi dans une observation continuelle. Tout faux semblant feront retomber inexorablement dans l’esprit grossier toutes personnes qui n’auront pas prises de façon sérieuse et quotidienne les pratiques d’observation, de méditations et de liens intimes entre leur esprit et leur corps.
L’esprit non maîtrisé est le vecteur de toutes pensées et de toutes émotions provoquant une tension et un stress. Autrement dit l’esprit est un des acteurs qui installe notre vision du monde de la vie et toutes ses dépendances, ses attachements par exemple, et installe également la vision qu’il a de lui même dans le corps. L’esprit va initier le mouvement en vibrations basées sur les croyances (qui font parties intégrantes des émotions et sont donc éphémères, limitantes…) et le corps, dans un premier temps, va installer ces vibrations que l’esprit a créé et ainsi les stocker. Dans un deuxième temps, le corps va palier de façon chimique à ce débordement et réguler, comme il peut, ses désordres.
Lorsque l’esprit est sur le chemin de la maîtrise ou est maîtrisé, l’observation et le lien intime avec le corps est possible et est surtout une alliance puissante pour installer l’intention de la guérison, l’intention de fluidité. Car pour toute guérison, il y a un chemin à parcourir mais aussi son véhicule qui permettra à cette guérison de parcourir ce chemin. L’esprit regarde de façon neutre et laisse passer les pensées et les émotions grossières. C’est à dire que l’esprit ne va pas prendre pour lui tous les remous de cette rivière de pensées et d’émotions et ainsi se conforter dans cet aspect calme, divin, emprunt de sérénité pour écouter la totalité des composantes humaines que sont le corps, l’esprit et l’âme.
Tu peux t’occuper de ton corps 24H/24H, si ton corps résiste à l’esprit, c’est un combat qui n’aura aucun gagnant. Dans un même corps, une alliance est primordiale. Encore faut-il connaître de quoi nous sommes fait, afin d’établir toutes les alliances nécessaires pour trouver notre état complet ! Hervé (NDLA)
Aujourd’hui nous ne pouvons croire que l’humain se limite simplement à regarder la télévision ou encore passer des heures devant des smartphones ou ordinateurs sans penser à soi en tant qu’être humain, à son aspect divin, à son aspect incarné ou à son prochain. La vie nous place devant des choix, des situations, devant des personnes, devant des enfants et nous nous devons une obligation de conscience face à ces mouvements, qu’ils soient de nature humaine, qu’ils soient de nature végétale, animale, minérale ou encore planétaire ou cosmique. C’est pour cela que nous devons atteindre ce deuxième aspect de notre esprit qu’est notre nature véritable, notre essence réelle, ce calme intérieur, qui va nous permettre de nous relier à nos aspects cosmiques dont fait partie l’âme.
Le cosmos est un aspect important car nous sommes interdépendant de ses lois mais aussi de ses effets.
On ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. Platon
Voir aussi l’article Énergies le mental et ses fonctionnements
Une notion fondamentale concernant l’âme.
Elle ne se confond pas avec la dimension de l’être mais elle la soutien et l’encourage.
Elle est une force à part et entière. Elle porte, elle guide l’être dont elle est l’hôte.
Elle est une existence unique et nous montre la dualité afin que nous puissions nous fondre en elle et parfois même fusionner avec elle.
La guérison de l’âme n’existe pas en ces termes. Il s’agit plutôt de rétablir la liaison de communication entre l’âme, l’esprit et le corps. Pour contacter cette liaison, il est nécessaire de pratiquer une certaine écoute. Et cette écoute ne peut se faire que lorsque les pensées et les émotions se taisent. Ainsi le lien intime entre l’âme et l’esprit peut s’établir. Il en résulte donc une immanence de notre être qui favorise un certain magnétisme attractif, ainsi qu’un alignement énergétique tant dans l’esprit que dans le corps. Notre vision du monde est ainsi changé, nos connexions cosmiques rétablies. Nous sommes dans un état d’éveil de conscience ou de modification de conscience. L’intention de l’âme peut ainsi se manifester et guider l’esprit qui devient son support premier de l’incarnation de l’âme et, le corps devient le prolongement de l’âme par l’esprit. La nature véritable descend alors dans la matière.
Les altérations qui s’étaient manifestées par le corps et/ou par l’esprit peuvent se libérer et ainsi retrouver leur communication fluide et légère.
Au niveau énergétique c’est toutes les structures qui sont « allumées », en fluidité parfaite. Les relations entre organes, fluides, systèmes ne sont plus altérés et prennent une autre forme de communication.
l’âme ?
L’âme est une composante de notre être, immanente, c’est à dire que non seulement l’activité n’est pas séparable de ce sur quoi elle agit, c’est à dire l’esprit et parfois le corps, mais qui le constitue de manière interne. De manière générale, l’âme influe sur l’esprit qui est comme un support pour elle. C’est le moyen de relier l’éthéré à l’incarné par l’esprit puis par le corps.
L’intention est un pôle très important car il est présent dans l’esprit, l’âme et le corps. L’intention s’installe de façon précise avec des piliers tels que les vibrations, les sons, les couleurs, les odeurs, les initiations de mouvement et les mouvements eux mêmes, mais aussi par polarité… Lorsqu’on pose un regard sur l’intention, il faut faire preuve de beaucoup de vigilance et d’attention pour « repérer » cette intention. Qu’elle émane de notre âme ou de notre esprit ou peut être même de sources extérieures, si nous sommes encore dans le fonctionnement de notre esprit grossier, l’intention à un début de mouvement, une continuité et une fin de mouvement. C’est comme un vin que l’on goutte. Si, en revanche, nous sommes dans un esprit alerte et « pauser », ainsi l’intention sera dans un continuum qui ne prendra pas fin et ainsi ses étiquettes tomberont.
Ainsi porter notre attention par exemple sur une intention pour connaître sa provenance est un exercice qui nous amène à la connaissance de soi. Car il nous oblige à observer notre corps mais aussi notre esprit puis de porter notre attention, notre regard intérieur sur des facettes de nous même qui ne peuvent pas être mises en mots. Ce chemin ne fait pas appel à des déductions mais fait appel à l’évidence des situations que nous vivons dans l’instant. C’est un processus qui se fait dans l’instant, pour l’instant avec soi et pour soi. Le regard de ce qui est et l’acceptation de ce qui est.
Ce travail nous mènera à nous permettre, à nous accorder le droit, qui devient alors légitime, de fondre l’intention ainsi reconnue et libérée et non pas limité, dans le corps, l’esprit et l’âme.
Nous sommes tous des visiteurs en ce temps, en ce lieu. Nous ne faisons que les traverser. Notre but ici est d’observer, d’apprendre, de grandir, d’aimer. Après quoi nous rentrons à la maison. Proverbe Aborigène
N’oublions pas que pour une guérison, même légère, la compréhension et l’acceptation du corps, de l’esprit, de l’âme et de l’intention doivent être présent ainsi pour la pérenniser.
Bonne rentrée, bonnes pratiques à toutes et tous.
N’oubliez pas de vous « pausez » sur la « plage » des MÉDITS ça vous rappellera un peu les vacances…
Bien à vous
Hervé
NDLA : Alliance ne veut pas dire négociation