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Qui n’a pas désirez lier intimement son corps et son esprit ?
Que cela soit dans la lignée des samouraïs ou encore pour les pratiquants d’arts martiaux, ou peut-être les « yogistes », les méditants etc. Tout le monde essaye de prôner les bienfaits de leur art sous la même appellation, allier le corps et l’esprit, lier le corps avec l’esprit etc…
Mais qu’est-ce que tout cela veut dire.
Tout d’abord il me semble important de rappeler deux notions fondamentales dont la première est :
1- La première notion est que l’esprit à deux aspects :
* a – D’un côté les émotions et les pensées ou pensées grossières ou encore les pensées avec des voiles obscurcissant
* b – la nature véritable, l’esprit éveillé, l’esprit divin, l’esprit clair.
2- La deuxième notion est que le corps à deux aspects :
* a – le corps grossier que l’on pourra appeler corps substantiel ou plutôt corps formel celui que l’on habite, que l’on voit
* b – le corps subtil composé des souffles (médecine chinoise), des essences qui parcourent les nadis, le bindhu ou encore appelé l’énergie vitale ou präna.
Ce qui est impossible à relier, à unir, ce sont les deux aspects grossiers, l’esprit comme on le perçoit actuellement avec ses émotions et ses pensées et le corps formel comme nous l’habitons actuellement avec l’ignorance des flux énergétiques et de ses subtilités.
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Que veut dire intégrer une situation ou encore intégrer la vie, intégrer les mots, les ressentis etc…
L’intégration est un processus visant à nous rendre neutre. C’est à dire que plus aucun mécanisme de l’égo et, ceux sous-jacent tel que le cerveau reptilien et ses dépendances, n’est sollicité ou alimenté.
Ce n’est pas passer dans l’oubli ou encore étouffer « l’affaire gênante » qui nous embête, ou même développer une attention toute particulière avec la peur de retomber dans la systématique et ainsi développer une fuite automatique dès qu’une situation similaire se représente. Ce n’est pas non plus devenir un légume ou encore une machine vide, mais bel et bien de favoriser le deuxième aspect de notre esprit qui est notre nature véritable, notre aspect divin.
L’esprit a deux aspects : Les pensées et les émotions et
la nature véritable, notre nature divine. Philosophie Bouddhique
Aujourd’hui beaucoup de personnes s’évertuent à analyser, décortiquer ou même, travailler sur une certaine partie de l’esprit, celle des émotions et des pensées qui, pour la plupart d’entre nous, est très présente et nous crée beaucoup de problèmes. Il y a tellement de choses à dire que toutes ces personnes révèlent, simplement, la multiplicité de l’être humain face à des réactions, des interprétations de chaque instant. C’est le monstre à 1000 têtes qu’Hercule, dans la mythologie Grecque, veut tuer. Chaque tête coupée repousse instantanément ou parfois même repousse à double. Je ne dis pas de laisser les poubelles nous envahir mais de les reconnaître en tant que poubelles, facteurs obscurcissants, pessimisme ou entraves à notre bonheur. Continuer la lecture
Comment puis-je instaurer la paix là où il y a le marasme ?
Comment puis-je instaurer la sérénité là où il y a le bruit ?
Comment puis-je ne pas souffrir de mes rêves piétinés ou détruits ?
Comment puis-je ne pas me laisser envahir par la colère ou le désarroi ?
Il n’y a rien à ajouter. Rien à mettre en œuvre. Juste voir les composantes de la situation qui me permettra de reconnaître ce qui n’est pas à moi, mais à mon esprit égotique. Celui ci n’est pas un ennemi. Il n’est pas à abattre, bien au contraire. Mais le reconnaître me permet de me dissocier et ainsi voir émerger une nature nouvelle.
Il n’y a rien à ajouter. Rien à mettre en œuvre. Juste voir les composantes de la situation, qui me permettra de voir la situation dans son intégralité. De plusieurs points de vues différents et ainsi, me voir détaché. Me sentir à la place où je suis par rapport à la situation. Se détacher n’est pas s’en foutre, mais reconnaître la situation telle qu’elle est. La voir comme dans une télé.
Comment elle est venue. Qu’est-ce qui l’a attiré.
Une partie de moi certes. Mais bien plus profond, il y a mes vibrations intérieures, mes réels besoins qui ont créé et mis en œuvre cette situation. Conjointement avec les acteurs du monde, cette situation voit le jour, nait, et entre dans mes champs vibratoires dès la rencontre.
C’est ainsi que mon esprit égotique forge toutes les défenses possibles et interprète la situation grossièrement avec beaucoup d’émotions et de décentrage. Ainsi est créé le marasme, le bruit intérieur, la souffrance, la colère, le désarroi.
Lorsque je pratique cette vigilance, cette attention vis à vis de moi, de ma fluidité et de mes sens, mon regard s’apaise et est beaucoup plus serein. Je m’aperçois alors que mon espace intérieur est beaucoup plus vaste. Il y a de la place entre tous mouvements intérieurs et extérieurs.
Je suis conscient en toutes choses, en tous lieux et ainsi je reconnais le « CHEM UN » (écouter le divin), mon chemin.
Joyeux Noël et Bonne Année 🙂
Hervé de Saint Germain
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L’esprit (Explication niveau intermédiaire)
Généralement, les personnes mettent toujours des barrières.
Normal, elles ne vous connaissent pas. Pour moi, c’est une perte de temps inconsidérable, et l’esprit doit être observé avec la plus grande ouverture et avec le plus grand soin. Car c’est une révélation de comment fonctionne l’esprit et, de ce fait, c’est la totalité des fonctionnements du corps qui en dépendent. En effet, l’esprit égotique conditionne les fonctionnements. Dans tous les cas, il essaye. Chaque personne dispose de ce que l’on peut appeler, un libre arbitre, mais les fonctionnements du corps sont programmés pour vivre et atteindre des taux vibratoires précis, des expériences à vivre précises. L’esprit les comprend d’une certaine manière selon divers paramètres liés à l’éducation, à l’environnement, à la conception du monde que la personne s’est forgée, le système parental, éducationnel, hiérarchique etc., et attire les possibilités auxquelles il croit, dans tous les cas aux possibilités qu’il entrevoit.
Le corps lutte parfois avec l’esprit égotique, et l’esprit égotique distorsionne la fluidité du fonctionnement du corps. Cela crée des distorsions qui mettent l’esprit en tension et, comme l’humain n’écoute pas assez son corps, le mettent aussi en émotion, crée des dépendances ou des interdépendances ou encore des défenses sur des attaques ou des problèmes qui n’existent pas en réalité.
Deux adages qui me reviennent :
« Dans la vie il n’y a que des situations, le mental en fait des problèmes »
« L’esprit est un monde en soi car il fait d’un paradis un enfer, et d’un enfer le paradis »
Normal l’humain n’accepte pas de vivre la vie en neutralité. Il préfère vouloir la contrôler, la modéliser, l’interpréter en tombant dans l’ignorance et la vue grossière, non dans la vue subtile des choses, des événements ainsi que des phénomènes. Et comme nous attirons ce que nous vibrons, et bien la vie nous donne ce que nous demandons. Non pas ce que nous voulons, projetons ou désirons, avec notre esprit égotique mais bien ce que nous demandons avec notre intérieur. C’est-à-dire tout ce que nous avons intégré ! Ce que nous devons intégrer selon le programme installé dans la machine humaine, notre corps. Continuer la lecture
Un des hôpitaux les plus reconnus au monde change sa vision au sujet du cancer. L’hôpital John Hopkins est un hôpital universitaire situé à Baltimore dans l’État du Maryland aux États-Unis. Fondé grâce à un don de John Hopkins, il est aujourd’hui un des hôpitaux les plus reconnus au monde et est classé pour la 17e année consécutive en première place du classement des meilleurs hôpitaux des États-Unis.
Après de nombreuses années à dire aux gens que la chimiothérapie est l’unique manière de traiter et éliminer le cancer, l’hôpital John Hopkins commence à dire aux gens qu’il y a d’autres alternative que la chimio:
Une manière efficace de combattre le cancer est de ne pas donner à manger aux cellules cancéreuses avec ces aliments dont elles ont besoin pour se multiplier. alors voici de quoi…
Au cours de notre vie nous nous attachons à toutes les choses, les êtres et les événements qui se présentent à nous, que nous vivons, expérimentons à chaque instant. Mais comment notre esprit et nos énergies travaillent dans ces attachements ?
Notre esprit, tout d’abord. Emprunt de plusieurs parties, la partie incarnée ou ce que j’appelle les outils du mental, les émotions et les pensées, et la partie divine, notre nature véritable. Un esprit non calmé, non dompté ou encore non conquis, voit submerger la partie de nature véritable par ses pensées et ses émotions que l’on pourrait appeler mental ou égo. Ainsi sur chaque rencontre de choses, d’êtres ou d’évènements, l’esprit va poser des repères de sens (voir, toucher, sentir, gouter et écouter) ainsi que des repères d’émotions et de pensées.
La perception de l’autre est un peu ardue lorsqu’on cherche à la stabiliser. Normal, il n’y a rien à stabiliser, rien à retenir, à freiner, puisque tout change, tout est mouvement. La perception de l’autre est toujours suivant notre vérité, notre regard. Normal puisque nous vivons au travers de notre filtre mental, de nos 5 sens en superficialité, et ne voyons pas des situations mais bien des problèmes, des pensées et des émotions que nous gérons plus ou moins bien. Ou encore le plus souvent, exprimons de la gêne ou du plaisir, le j’aime, j’aime pas etc… Cela crée notre propre réalité et nous croyons que celle-ci est la réalité de tous les mondes. Et pourtant. Percevoir l’autre, c’est entrer dans l’univers du réel, l’univers du choix conscient, du choix du bien être. L’univers de la micro interrelation, l’infiniment petit et grand de l’inter-échange énergétique. Cet échange subtil, défini un ensemble de paramètres énergétiques qui vont eux mêmes définir le j’aime, j’aime pas, le bien être ou le malaise etc. Car si nous nous connectons à cette “naissance”, ces interstices, c’est toute une maitrise que nous pouvons observer.
Et oui, les pertes de repères sont fréquentes. Qu’elles soient de nature physique (par ex la vieillesse, la maladie…), ou bien mentales (ex:avec les changements de situation rapide, perte de quelque chose que l’on tenait…), ou encore émotionnelle (ex: perte d’un ami ou d’un être cher…), la perte d’un ou de plusieurs repères peuvent nous déstabiliser. C’est souvent le changement brutal qui interfère dans notre quotidien qui vient causer le plus de “dégâts”.
Notre quotidien que l’on a soigneusement temporisé et qui ne respecte plus les variations des situations, du temps et de l’accélération. Afin de garantir la stabilité de notre petit univers, nous mettons quantité de stratagèmes en route et nous prenons bon nombre de ces repères comme acquis. L’embêtant, c’est que ces repères sont pour la plupart instables et nous essayons d’en faire notre permanence quotidienne.
Pour sortir de nos souffrances créées par la saisie de notre mental nous avons, envers nous même, une obligation de conscience.
Sortir de l’ignorance et passer dans la connaissance de notre être nous confirme que nous avons, non seulement un corps physique avec la complexité de fonctionnement que nous commençons à connaître, mais aussi une multiplicité d’états de faits que nous ne pouvons pas écarter. Les perceptions dans leurs globalités, les 5 sens ainsi que l’intuition directe, puis la perception du monde dans sa globalité et sa simplicité. Les perceptions dans leurs subtilités et leurs énergies, les corps subtils, les structures, les dimensions, les passages multiples ou vortex, les connections intra ou extra humaines, les inter-liaisons énergétiques entre le physique et le subtil, la matière et ses relations cosmique etc.
Exister ! Ce n’est pas seulement combler nos désirs, combler nos peurs, palier à nos manques, mais c’est simplement désamorcer ces processus. Vider notre esprit afin qu’il puisse s’emplir de ce qu’il voit et non pas de ce qu’il interprète. Pour cela, une méthode simple et à la portée de tous, développer nos acuités, nos perceptions de nous même. Plonger dans notre être, au delà de nos infimes parties intimes dans un seul but, révéler notre nature véritable, être enfin et réellement dans un bien être total.
Tout d’abord je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2010. Un nouveau cycle ! Que cette année soit l’année de la conscience. Conscience de qui vous êtes pour être en accord parfait avec votre énergie originelle. Puissiez-vous trouver l’éveil dans cette vie, puissiez-vous trouver l’amour de vous même dans cette vie.
Depuis quelques années l’être humain tente à devenir plus conscient, plus proche de sa nature véritable. Mais en est-il conscient ?
Que cela vienne de l’air du temps, de la mode, de la quatrième dimension, de la cinquième dimension, les énergies subtiles, les vibrations, les taux vibratoires s’affolent et de plus en plus “d’évènements” incroyables, parfois surnaturels, apparaissent. Incompréhensibles par le mental mais ô combien attirants de par leur mystère, nous sommes bousculés dans notre installation semi paisible et ô combien fragile créée par nos projections mentales.
Il n’y a pas d’observation de soi, de perception extra ou intra sensorielle sans un lâcher prise.
Mais est-il total, ce lâcher prise ?
Est-ce que l’esprit lâche totalement pour accéder aux perceptions ?
Et bien non. L’esprit d’analyse, l’esprit de comparaison envahi notre espace. Cet esprit va sans arrêt perturber la tranquillité de notre nature véritable, et notre regard se tourne vers l’extérieur et se perd dans nos projections. L’esprit est l’outil de la troisième dimension. C’est cet esprit qui maintien la dualité de qui nous sommes.
C’est pour cela que la méditation est un outil indispensable pour ramener cet esprit “festif”. En résumé, personne n’est chez soi, tout le monde fait la “fête” à l’extérieur de lui même, se perdant dans ses projections. L’esprit est un enfant turbulent qu’il faut apprendre à maîtriser. La méditation est le moyen le plus simple d’en venir à connaître son esprit.
Par la suite, s’il y a la connaissance de cet esprit, nous allons pouvoir mettre en pratique, en action, les moyens suffisants pour le contrôler.
La méditation c’est tout d’abord, tourner votre regard vers l’intérieur. Prenez conscience de votre être physique. Puis asseyez vous pour observer cet être turbulent qu’est votre esprit. Donner lui de l’espace car, pour exemple, s’il on veut contrôler une vache ou un mouton, vous lui donner une vaste prairie verte. Il en est de même pour cet esprit, donner lui de l’espace.
Donc, la première action dans votre méditation est de devenir spacieux afin qu’il n’y est pas de “débordement”. De l’espace vous en avez et il y en a.