Le gluten est un mélange de protéine mêlé avec de l’amidon dans l’endosperme de certains types de céréales. Pour le blé, la principale source de gluten, il en constitue environ 80% des protéines.
Le gluten rend les pains et les pâtes élastiques et moelleuses. Il absorbe l’eau ajoutée la farine et gonfle pour produire une pâte à pétrir. Le gluten est en quelque sorte une colle à céréales.
Le gluten est divisé en deux familles : les prolamines et les gluténines. Les prolamines sont responsables des symptômes des personnes atteintes de la maladie cœliaques. Le blé, le seigle et l’orge sont les plus toxiques. Surprise, le maïs suit tout de suite après. Il n’est donc pas étonnant de voir des personnes atteintes de la maladie cœliaque réagir au maïs.
Plus le taux est élevé, plus le risque de réaction est élevé.
Céréales |
Taux de prolamine |
Blé (froment) | 69% d’alpha gliadine |
Épeautre | 69% d’alpha gliadine |
Kamut | 69% d’alpha gliadine |
Seigle | 30% à 50% de sécaline |
Orge | 46% à 52% de hordéine |
Maïs | 55% de zénine |
Sorgho | 52% de cafrine |
Millet | 40% de panicine |
Avoine | 20% à 30% d’avenine |
Teff | 12% |
Fonio | Inférieur à 10% |
Riz | 5% d’orzénine |
Voilà pourquoi un intolérant au gluten peut avoir un léger malaise en consommant une bière de Sorgho.
Il faut se rappeler que le gluten est présent dans toutes les céréales, mais en quantité moins toxique pour la plupart. Par exemple, le riz contient 5% d’orzénine ce qui constitue une quantité trop faible pour atteindre la majorité des personnes cœliaques.
Durant des millions d’années, l’homme a ingéré une nourriture naturelle. Les enzymes et les mucines présentes dans cette nourriture étaient adaptées aux différents aliments ingérés. De nos jours, la modification moléculaire des aliments riches en macromolécules n’est pas adaptée aux enzymes et aux mucines.
Même l’ingestion de faible quantité de gluten provoquera des lésions intestinales chez la plupart des personnes. La plupart des industries agroalimentaires modifient beaucoup trop les céréales et les rendent inassimilables et plus toxiques qu’auparavant. Lorsque les protéines de céréales ne sont pas bien digérées, elles passent à travers les parois de l’intestin et se retrouvent dans le système sanguin.
Ces peptides sont ensuite transformés en « peptides opioïdes » et se comporteront dans l’organisme comme certains dérivés morphiniques. Ils se colleront sur les récepteurs biochimiques de notre corps spécifiques à ces substances. Lorsque les récepteurs sont saturés, les peptides mal métabolisés entraîneront un dérèglement et provoqueront le développement de maladies dégénératives du système nerveux central.
Une molécule de gluten contient 16 molécules opioïdes
Le blé a été fortement modifié au fil des années. De plus en plus de personnes sont intolérantes à cette céréale. Bien des personnes développeront des problèmes liés à l’absorption, mais sans faire le lien avec le gluten, qui est un allergène reconnu depuis très longtemps. L’ingurgitation de gluten peut provoquer des lésions tissulaires à l’intestin et provoquer avec le temps la destruction complète des villosités intestinales. Si les villosités intestinales sont détruites, l’absorption des nutriments des bons aliments ne se fait pas bien. Une réaction auto-immune peut être déclenchée chez les personnes mangeant du gluten. Dans certains cas, le corps fera tout ce qu’il peut pour se débarrasser de la substance en question.
On sait avec le temps que l’alimentation peut modifier les gènes. On ne parle pas de création de nouveaux gènes, mais notre alimentation peut accentuer la production de molécules bénéfiques ou néfastes pour le système.
La protéine de gluten pénètre le cerveau et y exerce ses effets pathogènes.
Les peptides opioïdes traversent plus facilement la barrière hémato-méningée et se retrouvent dans le liquide céphalo-rachidien. Ils affecteront donc l’apprentissage, l’affectivité et la socialisation.
Des expériences ont été pratiquées sur des animaux. Nourris au gluten, les rats perdent leurs facultés d’apprentissage, les chats adoptent un comportement bizarre, les chatons, les chiots et les poussins ne pleurent pas lors du sevrage.
On a pu faire une association pathogénique du gluten avec l’autisme et une corrélation quantitative très forte a été établie entre la schizophrénie et la consommation de céréales.
L’intolérance au gluten peut se résumer en un dérèglement de notre système enzymatique. Les protéines de gluten ne sont pas toutes digérées. Même les pains bio, naturels et autres sont de véritables poisons pour l’organisme de tous. Le gluten agirait de la même façon que les métaux toxiques (comme le mercure par exemple) et les virus. Ceci devient un véritable empoisonnement chronique et provoque un dérèglement du comportement et favoriser le développement de maladies dégénératives du système nerveux central.