La fin d’une histoire ça n’existe pas.
il y a seulement un moment où on quitte le récit.
Prenez conscience que votre vie c’est votre histoire. Tout est votre histoire.
Pendant 50 ans de ma vie j’ai passé le temps à courir après le bonheur, la reconnaissance, les plaisirs, l’amour, les gens, l’argent et j’étais finalement triste. Je n’ai surtout rien trouvé de semblable. Tout au plus des avants goûts, des miettes de toutes ces croyances. Dans tous les cas, beaucoup d’énergie a été dépensée pour finalement m’épuiser.
Aujourd’hui, je me suis arrêté et je pense que j’ai une forme de bonheur qui naît en moi. Je me sens plus léger, de moins en moins attaché. Mais il suffit parfois de le dire, pour que la vie vous rappelle à la vigilance de ce à quoi vous croyez être éloigné.
Vous ne pouvez pas savoir aujourd’hui ce que vous deviendrez.
N’essayez pas de tout maîtriser. Laissez-vous porter. C’est là, que ça devient intéressant si vous conservez votre esprit clair.
Oh je sais, je peux encore à tout moment me laisser prendre par les tourments de la vie.
Mais il y a tant à toucher, à percevoir, à ressentir, à observer, à regarder, à écouter et à se laisser cueillir.
N’essayez pas d’aller chercher, laisser venir et observez.
Si la vie vous montre quelque chose, quelqu’un, un lieu, un moment, un instant et, que vous vous sentez appelé, alors faites du mieux que vous pouvez.
Parce que comme je l’ai entendu un jour, le temps est un présent éternel.
Il est difficile aujourd’hui de faire la part des choses. Nous sommes submergés par une quantité d’informations plus ou moins justes, en regard de ce qui se passe. Je ne fais pas seulement allusion à la période mouvementée de la Covid, mais aussi à ce que nous pouvons vivre chaque jour, à chaque instant. A cela, rajoutons nos pensées qui ne sont pas maîtrisées, nos émotions mal gérées et nous sommes dans un fatras intérieur, un brouhaha incommensurable et nous nous perdons de vue. Nous allons même jusqu’à nous éloigner de notre lumière.
Nous devons faire preuve de discernement.
Il suffit qu’une seule personne dise quelque chose en rapport avec nos mal-être, nos malaises ou nos agacements, pour que notre esprit le reprenne, en rajoute, le déforme, le transforme, le redit et la violence et les colères se stockent et sont là, prêtes à bondir. Tout cela, nous fait voyager dans un espace temps qui ne nous ressemble pas, qui ne nous appartient pas, et laisse notre espace intime libre pour toutes entrées négatives et distorsions en tout genres.
Nous, nous sommes à quel endroit dans tous cela, lorsque tout cela se passe ?
Beaucoup de gens parlent et nous paraissent intelligents car ils ont un avis sur tout. Mais nous confondons l’intelligence avec la faculté de certaines personnes à retenir une quantité de choses impressionnantes et la faculté de répétition de tout et de n’importe quoi. Ceux qui ont tout appris par cœur et qui n’ont rien compris ou ressenti à ce qu’il se passe réellement dans leur quotidien font presque l’unanimité aujourd’hui. Les personnes sont bien souvent des répétiteurs, ou des reprenneur d’informations qu’ils n’ont pas vérifiées, et devant des situations nouvelles, devant des situations qui demandent du discernement, de la responsabilité, de l’inventivité, ils ne savent pas de quelle manière les résoudre. Ces personnes sont justes subjuguées de constater qu’il y a un grand décalage entre ce qu’il voudrait qu’il se passe et ce qu’il se passe réellement. Et pour cause…
D’ailleurs, nous confondons résolution de problème avec intelligence. Nous confondons l’intelligence avec une personne qui nous montrera une vue différente mais pas pour résoudre le problème, pour simplement en parler, simplement émettre un avis différent pour se démarquer des autres et souvent nous détourner de nous, de notre propre analyse. C’est bien de regarder de différentes manières les situations, mais ils faut gratter plus loin, tamiser les expériences, analyser, sentir, ressentir, essayer avec toutes ses facultés et sa force d’âme de résoudre le problème dans le respect de soi même et dans le respect d’autrui pour une situation pérènne.
Écouter l’article Laisser aller
Laisser aller Octobre 2020
Se laisser aller aux paroles, se laisser aller aux gestes, se laisser aller aux émotions aux actions. Laisser aller les pensées, se laisser aller vers une augmentation des pensées, se laisser aller à sortir de votre corps, se laisser aller et partir, se laisser aller à mourir…
Se laisser aller pourrait être traduit par fuir, fuir et toujours fuir.
C’est un peu ça, non ? Car pourquoi fuyons-nous ou plutôt pourquoi nous fuyons-nous ?
Peut-être considérons-nous que l’âme est emprisonnée dans un corps d’humain et que nous cherchons désespérément à sortir, à partir et, retrouver ainsi ce qui était auparavant ?
Ceci expliquerait bien des choses ; que nous sommes toujours en partance pour un ailleurs, vers un autre espace où tout serait plus libre, plus magique, plus coloré, plus proche d’un état confiant, tenu par une force divine qui nous tiendrait totalement en complétude ; cet état totalement absent de besoin, de contrainte, de responsabilité et qui est submergée de joie de bonheur et d’exaltation… Dans tous les cas, plus que ce que nous vivons actuellement.
Oui, oui, oui toujours plus, toujours mieux, toujours plus perfectible, plus plus plus.
Nous sommes les champions de se laisser aller comme une balle de flipper se laissant rebondir d’émotions en émotions, de railleries en railleries, d’agacements en agacements, de violences en violences. Mais très rarement de plaisirs en plaisirs, de joies en joies, de bonheurs en bonheurs, n’est-ce pas ?
Lorsque nous sommes dans une réaction, nous sommes littéralement attrapés par le sujet, par l’événement, la situation, et même parfois par le courant de nos pensées. Lorsqu’une situation se termine nous sommes encore tout pris par ce qui vient de se passer. Nous consommons ainsi jusqu’à la li ce que nous venons de vivre et pourtant nous avons du mal à terminer les situations, du mal à se sortir de l’emprise de notre vécu. Tellement ce que nous vivons ici ne suffit pas à remplacer ce vieux souvenir qui nous comblait tellement. Nous prenons souvent mais nous ne rendons que très rarement.
Nous vivons dans un souvenir sans réel souvenir. Nous vivons dans un passé sans passé car nous avons une vague idée de ce qui s’est passé réellement, nous n’avons que très peu d’information sur les tenants et les aboutissants réels du passé. Nous n’avons que notre vision des choses, des situations et des événements et le temps égraine les souvenirs. Nous vivons pour un futur sans futur car nous ne sommes ni dans le passé, ni dans le présent. Nous projetons un futur idéal et très rarement en phase avec notre évolution.
Quelqu’un à dit :
« Vivre dans le passé c’est vivre dans la dépression
Vivre dans le futur c’est vivre dans le stress
Vivre dans le présent c’est vivre dans la sérénité »
Le passé, nous pourrions nous le rappeler mais non faire dépendre nos émotions d’aujourd’hui avec des situations passées. elles appartiennent au passé et non plus de liaisons avec notre avenir ou notre présent. Une situation passée a trouvé une solution mais n’est forcément la même résolution aujourd’hui. Nous avons évolué et nous résoudrons cette situation différemment. Alors pourquoi s’attacher au passé ?
Le futur, nous pourrions arrêter de vouloir le contrôler pour libérer de la place dans notre esprit afin de pouvoir accueillir de nouvelles opportunités ou de nouvelles créations. Le stress nous limite et élimine l’espace intérieur qui nous est primordial pour notre sérénité et notre paix.
Il n’y a que le présent, la conscience de l’instant qui peut nous permettre de réaliser où nous sommes et où il est juste que nous allions pour créer un futur plus juste.
Mais tout cela n’est possible que si nous avons le courage de nous rencontrer. Possible que si nous avons le courage de baisser notre garde, de devenir fragile aussi fragile que le verre des anciens vitraux. Possible mais pas impossible. Dans tous les cas pour prendre des décisions plus en rapport avec ce que nous sommes.
Pourquoi ce chemin ?
Écouter l’article Ramener l’esprit festif
Ramener l’esprit festif Aout 2020
Comment ramener l’esprit festif ou maîtrise de l’esprit
Voici une structure de commencement d’étude, un chemin dirons-nous, pour aborder une prise de conscience et une observation de l’esprit festif, l’esprit vagabond ou l’esprit non maîtrisé.
Imaginez-vous observant une situation très simple. Vous lisez. Petit à petit votre esprit va faire des comparaisons avec d’autres situations que vous avez vécues et ainsi vous amener, vous captez dans le souvenir de ces situations où dont le souvenir est similaire. Ainsi votre esprit vagabonde votre esprit n’est plus sur la situation qui se passe, n’est plus dans le temps qui se passe et ainsi votre esprit devient festif, c’est à dire qu’il va se placer n’importe où et ne se place plus dans l’instant.
Autre moyen de vous faire approcher cette subtilité ; vous êtes concentré sur un exercice ou sur une action que vous êtes entrain de faire. Par exemple manger ou chanter ou encore regarder ou bien parler, et votre esprit est totalement concentré dans ce que vous dites, en ce que vous faites, dans votre action que vous êtes entrain de mener.
Mais à un instant donné votre cerveau, votre esprit va commencer à s’attacher émotionnellement et va commencer à s’inter-dépendre petit à petit avec d’autres émotions qui surgissent et/ou à des idées qui surviennent, avec des images, parfois même des sons ou des odeurs etc. Vous êtes donc touché, et votre esprit devient distrait, festif, devient détourné. Vous ne contrôlez plus rien, vous êtes ailleurs.
Eratum
Écouter l’article Les meditations mondiales pour la terre
Les meditations mondiales pour la terre avril 2020
Depuis toujours, la terre n’a jamais eu besoin de nos méditations. Encore une fois, la terre va bien.
Mais si la civilisation des humains va mal, c’est aux humains qu’il appartient de faire le chemin pour changer leur vision d’esprit. La preuve en est que nous sommes de passage. Ce n’est pas le temps qui passe mais bien nous qui passons. Les jours et les nuits se succèderont alors que nous, nous serons morts depuis longtemps.
La terre va bien et n’a pas besoin des humains pour vivre. La terre va bien et n’a pas besoin de modifications énergétiques ou de quelconque grilles de protection, d’aide pour faire passer telles énergies ou telles énergies ou faire des connexions pour fonctionner, pour vivre et continuer sa course au travers de l’univers. La terre nous montre bien des choses depuis longtemps que nous ne voulons pas entendre.
Ce sont seulement et seulement les humains qui ont besoin de se calmer et de trouver la sérénité intérieure et non extérieure. Les méditations ne sont que des tentatives de contrôle pour diriger les personnes divines, spirituelles ou qui découvrent la spiritualité, vers de faux chemins.
Méditer pour l’homme, méditer avec l’intention d’envoyer de la lumière aux hommes, aux humains et arrêter d’emmerder la terre avec vos soi-disantes méditations qui ne font du bien qu’à ceux qui les organisent et parfois à ceux que les pratiquent.
En méditant comme une personne qui se croie être une spécialiste parce qu’elle médite 3 fois par semaine, cette personne ne fait qu’envoyer ses croyances et ses distorsions et même pire ses schémas non résolus.
Parce que vous croyez que l’intention humaine est la même que celle de la terre des végétaux, des animaux ou des cristaux ? L’humain humanise tout et croie, de ce fait, que tout est humain à l’image de l’humain. Nous ne prenons même pas le temps d’écouter ces différences.
Écouter l’article L’esprit, le corps, la conscience
L’esprit, le corps, la conscience février 2020
Il y a tant de choses, tant d’événements, par où commencer un chemin d’éveil de conscience.
Lorsqu’on nous parle de conscience qu’en est-il ?
Lorsqu’on nous parle de lâcher prise savons-nous de quoi il est question ?
Dans tous les cas où sommes-nous, et qui est ce nous qu’il faut chercher où plutôt qu’il faut trouver ou même définir ?
Nous savons qui nous sommes. Mais savoir ce QUE nous sommes et bien plus vaste que nous le pensons. Vaste mais pas impossible à connaître. Nous avons besoin de patience et d’observation. Le sujet c’est donc nous, disponible à toutes heures du jour et de la nuit.
Lorsqu’on parle de conscience c’est bien évidement que nous soyons présent à ce que nous faisons, à ce que nous pensons, à ce que nous disons dans chaque instant et à chaque moment de notre quotidien. La conscience c’est la présence à soi et à l’expérience de l’événement ou de la situation de l’instant.
Le lâcher prise est, premièrement, le non engagement aux événements qui ne nous concerne pas. Deuxièmement, c’est le non contrôle des événements ou des situations que nous vivons dans chaque instant. Troisièmement, c’est la non saisie en toute chose, la position de l’observateur mais pas seulement, car l’implication peut se révéler de plusieurs manières et de plusieurs formes (ex: la fuite en prenant la position de l’observateur alors que l’implication peut se faire dans l’émotion et/ou le non visible). Le lâcher prise se fait dans le physique, le subtile et l’énergétique et le non visible pour que ce lâcher prise soit complété.
Être en action, toujours en action.
Et si vous faisiez quelque chose ?
Non mais c’est vrai, vous ne faites rien de vos journées !
Vous ne méditez pas, vous ne parlez pas, vous ne travaillez pas, vous ne courez pas et on vous demande encore et encore de faire quelque chose.
Le temps est de passer à l’action !
C’est vrai la terre attend de vous, que vous vous bougiez ! Mais dans quel sens ?
Et c’est marrant parce qu’au plus on vous dit de vous bougez, au plus vous n’avez plus envie de le faire ?
Au début : »Oui, c’est super on va faire un truc tous ensemble…, » et puis petit à petit les joies s’effilochent et le calme revient, parfois la procrastination, plus envie, on se retrouve avec soi même et finalement, non mais faut être réaliste on ….. S’enn…
Alors on fait un truc puis deux puis trois pour s’occuper. On est toujours entrain de faire un truc. Il faut bien s’occuper sinon on meurt ; le schéma éternel si je ne fais rien alors je meurs, je n’existe pas ?
Et si « rien faire » s’était ça ma vrai nature.
Parce que 7 milliard d’individus qui bougent, qui font quelque chose chaque seconde, vous avez vu le bordel que ça fait ?
Même si tous les humains sont bougés par quelques excités du pouvoir, n’empêche que nous bougeons. Même en faisant la grève on bouge (événement de société en France). Normalement la grève c’est pour rien faire !
Ben non. Faut encore faire un truc.
Durant les années où j’ai parcouru, regardé, beaucoup de groupes sociaux, et je m’aperçois que beaucoup de gens disent que la terre monte en vibration, que nos énergies sont suscitées par d’autres énergies, que des guides, des anges et toutes autres formes d’ailleurs viennent, que nous sommes en 4d, 5d, que nous devons suivre certains changements, être ceci ou cela etc. Tout cela est vrai !
Mais vous, que faites-vous pour vous ?
Avez-vous les outils qui vous permettent de changer ou contentez-vous simplement de passer l’information ?
Avez-vous ne serait-ce qu’une pensée pour vous pour pratiquer votre idéal et de ce fait, voir s’il est applicable pour le monde où vous êtes, pour la situation où vous vous trouvez ?
Je ne vois que de l’information mais toujours rien au niveau de vos consciences, au niveau de vos comportements pour vous. Pour ce que je vois, ce ne sont que des images, mais toujours rien, je ne vois que excitation mais toujours rien pour vous.
Et votre évolution mes chers enfants, l’évolution de votre conscience ?
Il n’est pas conscience simplement de dire j’ai vu ça ou ça, j’ai fait ça ou ça !
Ne croyez vous pas que de changer votre façon de faire, de changer votre façon de penser, de changer votre façon de partager, d’échanger avec les autres, de changer votre façon que vous avez à communiquer avec vous-même, avec votre intimité, ne serait pas plus précis et puissant ?
Si l’on prend quelques instants et que nous regardons vers notre intérieur ; supprimons toute émotion et toute pensée ;
Respirez profondément et posez-vous les questions suivantes :
Suis-je vraiment heureux-euse ?
Est-ce que mon bonheur ne dépend pas d’événements extérieurs ?
Et si ce bonheur ou ces bonheurs extérieurs cessent, alors serais-je malheureux-euse ?
Si mon bonheur a une dépendance quelle qu’elle soit, alors est-ce vraiment le bonheur ?
Si je ne suis pas heureux-euse, c’est que le bonheur est ailleurs ou c’est que les bases de mon bonheur ne sont pas « solides ».
Car le bonheur qui nous rend heureux-euse naît de l’intérieur de notre être.
L’acceptation de notre être, de nous, l’acceptation de toutes les parties et surtout l’amour de nous même, envers nous-même. Même si nous ne comprenons pas toujours la dualité de notre être, car nous scindons beaucoup de parties comme par exemple l’âme, le corps, l’esprit etc. et parfois même nous dispersons toutes ces parties en plusieurs morceaux, il est profondément un sentiment que nous ne pouvons pas écarter devant ce tumulte intérieur, c’est celui de l’amour, celui de se sentir aimé, celui d’aimer et celui de s’aimer.
Comment voulez-vous être heureux-euse si vous manquez d’amour ?
Renoncez à l’obtention d’obtenir,
Remplacez-la par l’intention de donner
Et vous recevrez ce à quoi vous avez renoncé.
Vadim Zeland
Le Dhammapada (en pāli : (Dhammapada) ; en sanskrit : (Dharmapada) ;
traduction française : Ce sont les vers du Dharma, les vers de l’enseignement).
Le Dhammapada est l’un des textes du Tipitaka (les textes sacrés du bouddhisme), le canon bouddhique pāli.
No |
Titres |
Nbre | |
I | Versets sur les paires d’opposées |
20 | |
II | Versets sur l’attention |
12 | |
III | Versets sur le cœur, l’esprit |
11 | |
IV | Versets sur les fleurs | 16 | |
V | Versets sur les inconscients | 16 | |
VI | Versets sur le sage | 14 | |
VII | Versets sur l’Arahat, le noble être éveillé |
10 | |
VIII | Versets sur les milliers | 16 | |
IX | Versets sur le mal | 13 | |
X | Versets sur la violence | 17 | |
XI | Versets sur le vieillissement |
11 | |
XII | Versets sur le moi |
10 | |
XIII | Versets sur le monde | 12 | |
XIV | Versets sur l’Éveillé | 18 | |
XV | Versets sur le bonheur | 12 | |
XVI | Versets sur ceux qui nous sont chers |
12 | |
XVII | Versets sur la colère | 14 | |
XVIII | Versets sur les impuretés | 21 | |
XIX | Versets sur le juste | 17 | |
XX | Versets sur la voie |
17 | |
XXI | Versets divers | 16 | |
XXII | Versets sur les états malheureux | 14 | |
XXIII | Versets sur l’éléphant | 14 | |
XXIV | Versets sur l’avidité |
26 | |
XXV | Versets sur le Bhikkhou, le moine |
23 | |
XXVI | Versets sur le Brāhmane, le St homme |
41 |
Le Bouddha a été traduit comme ceci ce qui n’est pas totalement juste :
« Nous sommes ce que nous pensons, tout ce que nous sommes s’élève de nos pensées, avec nos pensées nous créons le monde. Parler ou agissez avec un esprit mauvais, méchant et la souffrance s’en suivra.
Nous sommes ce que nous pensons, tout ce que nous sommes s’élève de nos pensées, avec nos pensées nous créons le monde. Parler ou agissez avec un esprit pur et le bonheur s’en suivra. »
Le Bouddha disait dans le Dharma, son enseignement et texte sacré du Dharmmapada (versets sur les paires d’opposées) :
Tous les phénomènes qui se manifestent à nous naissent dans notre cœur et dans notre esprit ; ils sont dirigés par le cœur et l’esprit, ils sont fabriqués par le cœur et l’esprit.
Si nous parlons ou agissons avec un cœur et un esprit souillés, alors la souffrance s’ensuivra aussi inévitablement que la roue du chariot suit la trace des sabots du bœuf qui le tire.Tous les phénomènes qui se manifestent à nous naissent dans notre cœur et dans notre esprit ; ils sont dirigés par le cœur et l’esprit, ils sont fabriqués par le cœur et l’esprit.
Si nous parlons ou agissons avec un cœur et un esprit paisibles et lumineux, alors le bonheur s’ensuivra aussi inévitablement que l’ombre qui jamais ne nous quitte.
Les mots sont importants, les tournures de phrases aussi. Celui qui déforme ou tente de s’éloigner du Dharma, celui là, cours à sa perte. Car l’esprit est comme un cristal. Si vous l’occupez avec quelque chose, il devient ce quelque chose. Si vous mettez un tissu vert sur le cristal, il devient vert. Si vous mettez un tissu jaune le cristal devient jaune et ainsi de suite. Comme Sa Sainteté le 14eme Dalaï-lama l’a dit, l’esprit est le potentiel à la fois du bien et du mal, à la fois du constructif et du destructeur.
A cet instant, à cause de l’ignorance et des émotions négatives, nous agissons d’une façon négative et c’est la souffrance mentale qui s’en suit avec une profondeur terrible.
Mais si nous entraînons notre esprit, tout comme un musicien le fait avec son instrument, cela va entraîner la libération ou plutôt faire travailler les parties positives de notre cerveau et ainsi faire émerger notre nature véritable.
Si nous entraînons notre esprit positivement, les parties du cerveau qui forment les émotions positives comme le bonheur, l’enthousiasme, le contrôle de soi, etc, seront toujours stimulées et pas seulement lorsque nous pratiquons mais aussi hors des moments de pratique.
Petit résumé des enseignements du Bouddha :
« Ne faites aucun tort à vous ou à autrui.
Trouver un trésor de vertu, une passion.
Maîtriser ou dompter votre esprit. »
Ainsi votre nature véritable aura plus de chance d’émerger. Ainsi le bonheur aura plus de chance de naître en vous.
Bien à vous
Hervé
Lesintuitions.com
lesenergies.fr
Tant que nous croyons que notre mental régis le tout, dans notre vie, alors toutes nos actions, toutes nos pensées, toutes nos émotions seront gouvernées par le mental et ses vicissitudes. C’est à dire le mental et ses dépendances de fonctionnement. Ainsi fera partie de notre monde, bourreau, offensé, offenseur et sauveur, tous les préceptes valides de l’esprit analytique que l’on appelle l’esprit grossier.
Dès lors que notre mental devient silencieux, c’est à dire que nous connaissons de mieux en mieux les fonctionnements de notre esprit et que nous nous efforçons de ne plus les suivre, alors ce mental fort de sa puissance s’affaiblit. De cette faiblesse naît les peurs. Ces peurs font parties intégrantes des soubresauts de notre mental qui veut tout contrôler.
Persévérer dans la voie de la connaissance de notre esprit et peu à peu vous verrez naître une autre forme de regard, de compréhension et de sagesse.
Le voile c’est aller chercher au dehors de notre être. C’est se quitter et ainsi laisser la place à d’autres énergies, d’autres personnalités, d’autres élans que les nôtres. Le voile, composé de nos facteurs obscurcissant, de nos émotions débordantes, de nos pensées incessantes, tombe et ainsi apparaît notre nature véritable.
Mais qu’est-ce que la nature véritable ?
Notre nature véritable est simplement ce que nous pouvons tous expérimenter. Percevoir au delà de notre être au quotidien. C’est à dire au delà du regard, il y a une autre forme de regard. Au delà de notre ouïe, il y a une autre forme d’écoute. Au delà de notre goût, il y a une autre forme de gustation. Au delà de notre faculté de sentir se cache une autre forme de perception des odeurs. Au delà du toucher, il y a une autre forme de perception du toucher.
Les sons ne sont plus de simples sons, les odeurs ne sont plus de simples odeurs, toucher la matière n’est pas une simple caresse, poser le regard en toutes choses n’est plus un simple regard.
Tous nos sens lorsqu’ils se révèlent, font apparaître des dimensions autres que notre corps physique qui sont bien plus vaste que ce que nous croyons.
La voie, c’est Le Bouddha, le Dharma et la Sangha
Écouter l’article se mettre en vacance
La voie avril 2019
Lorsque nous envisageons la voie ou le chemin de l’enseignement du Bouddha, c’est ce que l’on appelle le Dharma. Nous avons vu d’ailleurs qu’il y a plusieurs sens à ce mot Dharma et que l’on peut résumer par « prendre refuge » ou de « se protéger ».
C’est à dire nous « réfugier » dans l’enseignement. Et dans le cas de la pratique de la voie, de quoi allons-nous chercher à nous protéger ?
C’est de la souffrance.
C’est cela que nous voulons éviter. La meilleure protection se serait si le Dharma pouvait nous permettre de transcender la souffrance. C’est ce que l’on appelle le Nirvana. Le Nirvana veut dire étymologiquement « ce qui est au-delà de la souffrance », ce qui est au-delà de ce qui nous afflige. Et ce qui nous afflige ce sont précisément ces facteurs mentaux obscurcissant, les « claysha ».
Ce sont les moteurs, ce sont les sources de la souffrance et donc le Nirvana c’est de transcender, de se débarrasser des ces toxines mentales, de ces « claycha ». Et là nous avons vraiment un véritable refuge ultime. C’est pour cela que l’on dit que l’aspect ultime du Dharma c’est le Nirvana, c’est ce qui est au delà des facteurs mentaux obscurcissant et de ce qui nous afflige, la protection ultime à l’égard de la souffrance pour que nous puissions accéder au Samadhi.
Maintenant si on regarde la nature de ce Nirvana, et bien certes, c’est aussi la nature fondamentale de notre esprit, mais ce n’est pas une entité. Le Nirvana n’est pas une entité permanente. Il n’a pas toujours été là comme le résultat d’une connaissance.
Ce n’est pas comme le simple fait d’exister, qui est un fait, c’est la nature des choses, l’existence est là et nous ne pouvons pas la nier et elle n’a pas besoin de justification que le simple fait que le monde des phénomènes existe, tandis que le Nirvana est le résultat d’une transformation.
Il y a là un événement nouveau qui est lié de notre effort de purification, par rapport aux facteurs mentaux obscurcissant, qui ont lié des causes et des conditions. L’accomplissement de ce but, de ce Nirvana, dépend de soi. Cela rentre dans le cadre des quatre nobles vérités.
les intuitions. Notre esprit, habitué à penser, à rechercher la meilleure solution à un problème ; et notre mental en crée de nombreux à chaque seconde ; notre esprit, habitué à créer continuellement, à faire quelque chose, parfois à faire n’importe quoi, il est très difficile d’arrêter ce flux de pensées et de se mettre en vacance.
Nous ne pouvons pas considérer ce flux de pensées comme mauvais. Parce qu’il est un des maillons qui soutient la totalité de notre être dans notre fonctionnement d’aujourd’hui. Et avant de considérer notre esprit comme mauvais, il est temps de poser le regard sur une vaste étendue qu’est notre être, avec ses vicissitudes de la vie, nos aspirations, nos tendances passées, présentes et futures etc.
Ce flux de pensées, parfois imposant, parfois insoutenable, débordant même, mais aussi faisant partie des piliers de notre être tout entier, nous donnant une stabilité, une consistance, une existence parfois, nous confère la difficulté de se mettre en vacance. Ainsi cet état, que nous pourrions considérer comme de l’arrêt, pour quelqu’un qui est toujours en mouvement, n’est pas chose aisée et le monde occidental dans lequel nous vivons ne nous aide pas non plus à nous rapprocher de notre mise en vacance.
Si je fais un peu d’histoire, sans remonter bien loin, nous avons toujours été initiés à bouger, à faire quelque chose mais surtout à rester dans les extrêmes. Toujours en action. Et il est parfois difficile de se rendre compte que grâce à cette mise en action ou à cause de cette mise en action, nous sommes toujours en mouvement continuel. Et se mettre en vacance se révèle être pratiquement hors de portée. Alors que pour certaines personnes ce serait même indispensable.
Écouter l’article
Nature
Bon nombre de personnes disent que nous venons des grecs, des latins, des romains, des francs (germaniques), des arabes, que nous sommes d’origine de notre pays, américains, français, chinois ou australiens parce que nous avons été influencé par d’autres ethnies ou parce que nous sommes nés dans ce pays etc…
Mais est-ce là notre véritable nature ?
Bien sûr nous avons eu des influences et nous en avons encore et bien plus que nous le croyons. Regardons simplement les alliances entre pays, notre manière de nous alimenter ou encore l’environnement social qui n’est certes pas pareil, par exemple d’un pays du sud-est de l’Asie et d’un pays nord-Européen. Mais ces influences ne sont que de la communication, la manière de nous exprimer verbalement et parfois même pour exprimer quelques pas de danse différents, nous pourrions dire.
Pour des anglophones, dirions nous que tous les anglophones sont anglais ?
Ou dirions nous que tous les francophones sont français ?
Peut être même, dirions nous que tous les humains sont pareils, avec une égalité ou une liberté parfaitement égale ?
Si nous regardons bien la nature de la race humaine; car si l’on parle de races, il n’y a pas une race jaune, rouge, blanche ou noire, asiatique, caucasienne, africaine etc, mais une seule et même race celle de la race humaine; notre nature n’est pas seulement que de la communication. Les mots, la formulation, parfois même la notion de réflexion sont toutes empruntes d’influences. Mais là-dessous, devant toute cette globalité que forge notre être tout entier, la communication n’est en fait qu’une partie de cette expression. 90% du langage du corps ne fait pas parti du verbe. Doit on considérer que ces 90% sont d’influences grecques, latines, francs ou plutôt germaniques ou encore arabes ou autres ?
Si nous définissons le NOUS par les 90% qui nous habite, alors nous tentons à être fortement ces 90%. Et non pas les 10% restant si tentait même que l’on puisse en calculer le pourcentage.
La réalité n’est pas une coque que l’on nous attribut. Si nous nous laissons faire et bien peut être que nous deviendrons cette coque, cette limitation, cette programmation, mais nous verrons apparaître des désordres physiques, psychiques, car la nature véritable de l’être ne peut être longtemps retenue.
Certes nous ne sommes pas des bêtes ou encore des êtres voués à tuer ou encore violenter son prochain. Ça c’est ce que nous croyons et c’est ce que l’on essaye de nous faire croire. Croire que c’est la seule porte de sortie ou encore résultante à appliquer dans les situations. En fait il s’agit là que d’effets liés a une cause, celle de laisser son esprit être emporté par des émotions mal gérées. Émotions mal gérées et qui nous rendent aveugles face aux situations que nous vivons.
Notre nature véritable est composé de plusieurs choses et pas seulement ce qu’on nous évertue à mettre en avant. On tente de nous faire oublier 90% de ce que nous sommes au travers de séductions multiples et variées et essentiellement au travers du plaisir matériel quotidien. TV, Téléphone, derniers vêtements à la mode, argent, pornographie, même les couleurs des produits que l’on nous sert, l’éducation, tout est fait pour nous vendre les mérites et plus particulièrement nous détourner de nous, de notre nature véritable, de nos possibilités. Même les mots sont détournés dans leur sens premiers pour que nous oublions notre sens critique, notre vision claire des choses et des situations.
En sanskrit IAST : sūtra ; devanagari सूत्र ; pali : sutta ; signifiant « fil ; aphorisme ; traité de rituel ou canonique »
Le terme s’applique à des écrits spéculatifs ou philosophiques rédigés sous forme d’aphorismes. Ici, l’appellation est métaphorique (ce sont les « fils de la pensée », la « trame des idées »). L’iconographie religieuse bouddhiste a fait du sūtra un symbole de la sagesse car ils revêtent la source même de l’enseignement du Bouddha.
Ce travail qui nous permet d’accéder aux textes en français est un ensemble de sutras parmi les plus importants afin de pouvoir les étudier sans recourir à plusieurs livres.
Je vous souhaite à toutes et tous d’agréables fêtes de fin d’année.
Hervé
Lesintuitions.com
Lesenergies.fr
L’impact des émotions sur les organes.
Chaque émotion attaque un organe cible. Savoir, connaître une possibilité dans une situation, nous permet d’agrandir nos chances de contrebalancer nos désagréments, nos distorsions, qu’elles soient d’origine énergétique, physique ou subtile. Si notre corps a une forte tendance à « stocker » les émotions, les organes les plus faibles seront les premiers touchés. Aussi se connaître, connaître les tendances de notre corps, parfois même les dysfonctionnements dans certaines situations nous permet de pouvoir renforcer nos organes. Une personne consciente de son état est une personne qui aura plus de chance de rétablir sa fluidité intérieure, autrement dit sa santé ou son bien-être, s’il sait où porter son attention et son amour aux endroits où il en a le plus besoin.
Voici quelques principes en médecine traditionnelle chinoise sur lesquels nous pouvons méditer.
Écouter l’article
Dimensions
Lorsque l’amour est présent, lorsque le sentiment amoureux est là, toutes nos dimensions sont présentent parce que tout lâche et s’ouvre à la joie, à la liberté et à la fluidité intérieure. Lorsque je parle d’être amoureux, c’est lorsque deux êtres vouaient à être ensemble se rejoignent. Ce sont toutes les structures subtiles, énergétiques mais aussi le physique, les dimensions divines, les connections extra sensorielles qui se décuplent et se connectent.
Ainsi une expansion formidable se crée et l’amour grandit, grandit et encore grandit. La joie s’immisce dans les cellules et c’est tout le corps qui se voit en transformation. Je ne parle pas de sourire bête, je ne parle pas de désir comme on dit au sens animal du terme, je ne parle pas de se laisser décentrer par le processus, mais je parle du sentiment profond d’être à sa place, sans altération du comportement, je parle du sentiment profond d’être cueilli par ces énergies, cueilli par ce flux continuel de joie intense, d’envie de vivre, de fébrilité de joie intérieure, de tremblements intérieurs qui nous fait sauter de joie, je vous parle d’être au rendez-vous de l’instant.
Écouter l’article
On prend pour soi
… De même que lorsque nous observons nos pensées dans notre esprit, et même sans les observer, simplement en les vivant inconsciemment, nous les considérons comme les nôtres et nos émotions montent, prennent de la place, nous rendant dépendant de nos ballotements intérieurs. Autrement dit, nous ne gérons plus nos émotions et nos pensées, nous les laissons aller comme un bateau à la dérive. Il en va de même lorsque nous communiquons. Par exemple lorsqu’on lit un texte, nous prenons souvent pour soi ce qui est écrit. Que cela soit dans le domaine privé ou professionnel, lorsque nous lisons une présentation de quelqu’un, un commentaire, une simple demande, sans parler des échanges quotidiens que nous avons avec notre famille, nos ami(e)s et d’autres personnes, nous nous posons que très rarement la question : Parle-t-il de lui ou parle t-il de moi. Parle-t-elle d’elle, parle t-elle de moi ? Qu’elle est la situation ? Dans quel contexte est la situation ? Nous ne faisons plus ce recul. Nous ne prenons plus le temps de finir les situations et nous les portons encore très actives en nous même.
Nous prenons pour nous ce qui est écrit, ce que nous voyons et nous réagissons immédiatement à ce qui ne nous plait pas. Nous regardons bien souvent le côté négatif, c’est à dire le côté du manque, se plaçant à la place d’un correcteur, d’un trouveur de faute, d’un redresseur de tort, sans se placer dans le contexte de la situation et sans observer la situation dans tous ces détails.