Il n’y a pas d’observation de soi, de perception extra ou intra sensorielle sans un lâcher prise.
Mais est-il total, ce lâcher prise ?
Est-ce que l’esprit lâche totalement pour accéder aux perceptions ?
Et bien non. L’esprit d’analyse, l’esprit de comparaison envahi notre espace. Cet esprit va sans arrêt perturber la tranquillité de notre nature véritable, et notre regard se tourne vers l’extérieur et se perd dans nos projections. L’esprit est l’outil de la troisième dimension. C’est cet esprit qui maintien la dualité de qui nous sommes.
C’est pour cela que la méditation est un outil indispensable pour ramener cet esprit “festif”. En résumé, personne n’est chez soi, tout le monde fait la “fête” à l’extérieur de lui même, se perdant dans ses projections. L’esprit est un enfant turbulent qu’il faut apprendre à maîtriser. La méditation est le moyen le plus simple d’en venir à connaître son esprit.
Par la suite, s’il y a la connaissance de cet esprit, nous allons pouvoir mettre en pratique, en action, les moyens suffisants pour le contrôler.
La méditation c’est tout d’abord, tourner votre regard vers l’intérieur. Prenez conscience de votre être physique. Puis asseyez vous pour observer cet être turbulent qu’est votre esprit. Donner lui de l’espace car, pour exemple, s’il on veut contrôler une vache ou un mouton, vous lui donner une vaste prairie verte. Il en est de même pour cet esprit, donner lui de l’espace.
Donc, la première action dans votre méditation est de devenir spacieux afin qu’il n’y est pas de “débordement”. De l’espace vous en avez et il y en a.
Les Enfants.
Nous sommes sur notre chemin de connaissance, d’expérimentation qui nous semble bien rempli et que nous interprétons parfois comme très long. Puis nous nous posons un peu, là, sur le bord, afin de savourer le chemin parcouru et le savoir acquis. Et nous portons un regard sur ces enfants qui arrivent, que nous allons instruire de notre savoir, de nos pratiques énergétiques, de nos ressentis, de notre intuitions, de nos certitudes, de nos méditations…
Ah que les moments vont être délectables de sentir ces êtres avides de connaissance 🙂
Oui, sauf que ces petits êtres, qui arrivent, sont déjà pourvus, habillés, protégés, connectés, branchés aux énergies que nous avons essayé, pratiqué et connecté pendant tant d’années.
Il est vrai que nous pensons que tout se passe à l’extérieur de nous. Et nous cherchons toujours le bien être à l’extérieur de notre corps. Et pourtant, tout commence à l’intérieur et dans des parties que l’on ne soupçonne pas. Nous sommes des instruments composés de plusieurs parties qui vibrent à l’unisson.
Reprenons l’exemple de l’horloge chinoise.
Chaque organe fonctionne à des horaires différentes. Les vibrations émises par tous les acteurs de notre corps (organes, glandes, Adn, etc.) forme un tout vibratoire qui nous fait être qui nous sommes et ce que nous vibrons à l’intérieur. Chaque partie de notre corps vibre quelque chose suivant ce que nous vivons, ce que nous mangeons, ce que nous ressentons et ce que nous percevons, ce que nous disons et ce que nous pensons. Tous ces éléments forment notre vibration principale. Un peu comme le moteur d’une voiture sur lequel nous focalisons notre attention sur le bruit général et non pas sur chaque bruit que compose le moteur (soupapes, admission, turbo, courroie etc…).
Seul le bon mécanicien automobile saura immédiatement ce qui ne va pas. Ce que je vous propose, c’est de vous donner certains éléments, parfois même des outils, pour (re)devenir votre propre mécanicien et porter votre attention sur les différentes parties de vous même, pour connaître encore mieux votre corps.
Ainsi, vous pourrez connaître aisément les mauvais et les bons fonctionnements. Ceci vous permettra de reprendre votre pouvoir personnel que l’on a tendance à donner un peu trop facilement à l’extérieur et donc à d’autres personnes pas franchement au courant de qui vous êtes, et de ce que vous vivez, ressentez et percevez.