Nous allons chercher toujours à l’extérieur de nous ce dont nous avons besoin lorsque nous sommes mal à l’aise, lorsque nous sommes dans un mal être. Il faut que nous allions chercher la solution à l’extérieur de nous même, c’est comme une attirance. Dans notre société d’aujourd’hui, tout est fait pour nous mettre mal à l’aise. Pour éviter de nous reconnecter avec notre moi profond ou avec notre esprit clair, avec aussi notre essence profonde. La peur, qui est un des outils pour nous faire aller vers l’extérieur, est omniprésente aujourd’hui dans notre environnement. Du moins c’est ce que nous croyons et c’est ce que nous voyons par ce qu’il manque dans notre vie et non pas par ce que nous avons et aspirons à notre vie.
La solution serait de ne pas écouter, de ne pas se laisser prendre, mais notre vision des choses, des situations, des événements peut nous amener à nous reconnecter et nous donner la possibilité d’entrevoir que le bien être est tout à fait possible. Que de se lâcher, de se relâcher, d’établir une confiance, s’abandonner et bien entendu tout cela pour soi même, peut être considéré possible aujourd’hui.
Si tenter que, non pas que nous nous détournions, non pas que nous nous mettions en défense, non pas que nous nous mettions en attaque par rapport à ce que nous vivons aujourd’hui, mais bien d’écouter les vibrations d’écouter ce que les mots, les expériences quotidiennes révèlent à nous même. Regarder la vie avec notre plus simple appareil sans attraper et sans prendre pour soi les situations qui passent devant nous.
Regarder ce que les mots ont comme incidence sur nous. L’intention, dans un premier temps, et dans un deuxième temps de regarder, de ce regarder soi même, par rapport à notre environnement, par rapport à cette situation. C’est ce que l’on crée, ce que l’on fait tous les jours dans un mode inconscient. Quel mot employons-nous ? Comment communiquons-nous ? Avec quelle intention, quels arrières pensées s’il y en a ? C’est à dire la pratique journalière du regard de notre monde celui dans lequel nous vivons filtré par notre esprit que l’on peut appeler grossier car non maîtrisé. C’est aussi une pratique intime avec nous même sans fuite et sans jugement qui va nous permettre de nous rapprocher de nous.
Aujourd’hui tout est fait pour que nous soyons projeté vers l’extérieur et que nous nous arrêtions de nous connecter avec notre moi profond, de pratiquer ce rapprochement intime. Il est primordial de voir cela, de sentir cela, de vibrer cela, de le ressentir dans chaque cellules de notre corps, jusqu’à la fleur de notre peau. Voir le moment où l’on se tourne vers l’extérieur, voir le moment où l’on lâche où l’on est submergé, pris par le tumulte de la situation ou les vicissitudes de la vie.
Ainsi pour notre bien être quotidien qui aura comme conséquence non pas le fait de décider de s’en sortir auquel cas cela deviendrait un but, mais par l’intention de regarder avec quel esprit nous vivons. Voir la situation dans le présent. Se voir.
Car c’est par la conscience de l’endroit où nous sommes qui va déterminer si nous devons bouger ou non. Peu importe d’où nous venons. Car tant que nous ne sommes pas conscient de l’endroit où nous nous trouvons, tant que nous restons dans l’ignorance des facultés que nous avons, tant que nous restons dans l’ignorance du pouvoir que nous avons nous ne bougerons pas. C’est lorsque nous mettons de la conscience, du regard, de la vibration dans ce que nous faisons, dans ce que nous sommes, c’est lorsque nous mettons de la présence, que l’intention prends forme et que notre puissance se met en route. Et donc que notre amour, notre joie et notre regard juste puisse s’épanouir.
L’harmonie avec notre quotidien, celui qui est fait de notre environnement naturel celui qui nous entoure. Connectons-nous avec notre origine, avec notre terrain, avec l’essence de qui nous sommes, la terre et le véhicule qui nous permettent d’expérimenter les évènements et les situations dans cet espace temps qu’est notre quotidien.
Dans la présence à soi
Bonne journée 🙂