Il est facile de dire lorsque nous avons une cigarette à la main, que nous pouvons arrêter quand bon nous semble.
Il est facile de dire la panse bien remplie que nous comprenons la faim dans le monde, que nous savons ce qu’est la faim et que nous compatissons aux personnes qui sont dans cette situation.
Il est facile de dire, pour un dépendant de drogue ou d’alcool et qui vient de prendre sa dose ou son verre, qu’il est capable d’arrêter quand il veut.
Il est facile de dire, alors que nous avons le pouvoir, qu’il est très facile de penser comme ceci ou de faire cela ou que nous devrions faire comme ceci ou cela.
Il est facile de dire, les poches pleines d’argent, que l’on ne comprend pas ceux qui ont du mal à trouver du travail ou à gagner de quoi ce nourrir.
Il est facile de dire que notre façon de vivre devrait être celle de tout le monde. Ceci serait tellement plus simple.
Il est facile de dire, alors que nous payons un loyer de 1’000 ou 1’500€/mois ou parfois plus, de le définir comme normal et aisé de le payer, alors qu’il y a beaucoup de personnes qui ne gagnent même pas la moitié de 1’000€.
Il est facile de dire parce que nous avons réussi quelque chose ou que nous avons réussi une entreprise, notre but ou encore notre rêve, que tout le monde peut faire la même chose ou que c’est aisé d’en arriver là.
Savons-nous ce que peuvent ressentir ou même penser nos parents, nos amis, nos connaissances ou encore les personnes qui nous entourent ?
Nous ne savons rien. Et même si certaines personnes s’évertuent à poser des questions sur tel ou tel sujets, politiques, existentiels ou encore sur des sujets intimes et qu’ils en fassent des statistiques, nous ne savons rien. Car l’être humain est profondément humain (ça c’est une lapalissade) et peut-être aussi bien un être exécrable envers les siens qu’un ange aux aspirations altruistes.
C’est lorsque nous touchons, non pas seulement de l’esprit, de notre compréhension mais surtout dans notre corps, dans nos tripes, dans nos ressentis les plus profonds, les vibrations des situations ou encore les événements auxquels nous sommes confrontés et que nous rencontrons profondément l’autre ou les autres, que nous pouvons commencer à nous rendre compte de ce que l’autre peut entrevoir, percevoir, ressentir. Mais nous ne saurons jamais avec exactitude ce qui se passe à l’intérieur de chaque personne.
Nous avons tous des liens avec les objets, les plantes, les animaux, les êtres humains, les parties plus subtiles de notre vie comme les ambiances, les couleurs, les sons, la nature etc.. la liste est longue et il serait fastidieux de l’énumérer ici.
En résumé, il s’agit de notre environnement complet, complexe, qui agit sur notre manière de vivre, d’être, de donner, de recevoir, de partager etc. Nous regardons entre 1 et 10% de notre environnement. C’est à dire que nous posons un regard sur très peu de chose qui se passe autour de nous et en nous. De plus, nous ne sommes pas observateur, neutre, mais nous nous fondons dans cet environnement. Ainsi nous portons des énergies, de l’information, des ressentis, des émotions, qui sont obsolètes. Qui appartiennent à des situations qui paraissent terminées ou que nous croyons terminées.
Poser le regard avec une ouverture complète, c’est à dire ouvrir nos ressentis, nos perceptions sur chaque chose ou les évènements passés et présent et, sentir, percevoir si le cycle est bel et bien fini, fermé, passé et intégré dans notre être.
Auquel cas, le rappel se fera dans la neutralité la plus complète.
Nous pouvons même poser le regard sur la phrase que nous venons de dire, pour ressentir les « effets » que nous venons de créer ! et regarder si un ajustement doit être posé pour terminer le cycle mis en mouvement. C’est comme une musique…
Vous verrez que lorsque nous pratiquons le rappel, les souvenirs, nous avons une ou plutôt même des attaches, des accroches, à ces situations. Nous avons rattaché des émotions plus que moins bien gérées, nous avons comblé avec des gravas de souffrance ce terrain, et recouvert le tout avec de la fuite.
Cela fonctionne avec les situations, les évènements, mais aussi avec tout notre environnement et y compris les personnes. Ces liens, lorsqu’ils sont emplis d’émotions, de quelque chose, même infime, que nous avons posé (une espèce de traqueur), font partis de notre vibration, de notre état d’être.
Comme chacun le sait, nous attirons ce que nous vibrons !
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