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Ramener l’esprit festif Aout 2020
Comment ramener l’esprit festif ou maîtrise de l’esprit
Voici une structure de commencement d’étude, un chemin dirons-nous, pour aborder une prise de conscience et une observation de l’esprit festif, l’esprit vagabond ou l’esprit non maîtrisé.
Imaginez-vous observant une situation très simple. Vous lisez. Petit à petit votre esprit va faire des comparaisons avec d’autres situations que vous avez vécues et ainsi vous amener, vous captez dans le souvenir de ces situations où dont le souvenir est similaire. Ainsi votre esprit vagabonde votre esprit n’est plus sur la situation qui se passe, n’est plus dans le temps qui se passe et ainsi votre esprit devient festif, c’est à dire qu’il va se placer n’importe où et ne se place plus dans l’instant.
Autre moyen de vous faire approcher cette subtilité ; vous êtes concentré sur un exercice ou sur une action que vous êtes entrain de faire. Par exemple manger ou chanter ou encore regarder ou bien parler, et votre esprit est totalement concentré dans ce que vous dites, en ce que vous faites, dans votre action que vous êtes entrain de mener.
Mais à un instant donné votre cerveau, votre esprit va commencer à s’attacher émotionnellement et va commencer à s’inter-dépendre petit à petit avec d’autres émotions qui surgissent et/ou à des idées qui surviennent, avec des images, parfois même des sons ou des odeurs etc. Vous êtes donc touché, et votre esprit devient distrait, festif, devient détourné. Vous ne contrôlez plus rien, vous êtes ailleurs.
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L’esprit, le corps, la conscience février 2020
Il y a tant de choses, tant d’événements, par où commencer un chemin d’éveil de conscience.
Lorsqu’on nous parle de conscience qu’en est-il ?
Lorsqu’on nous parle de lâcher prise savons-nous de quoi il est question ?
Dans tous les cas où sommes-nous, et qui est ce nous qu’il faut chercher où plutôt qu’il faut trouver ou même définir ?
Nous savons qui nous sommes. Mais savoir ce QUE nous sommes et bien plus vaste que nous le pensons. Vaste mais pas impossible à connaître. Nous avons besoin de patience et d’observation. Le sujet c’est donc nous, disponible à toutes heures du jour et de la nuit.
Lorsqu’on parle de conscience c’est bien évidement que nous soyons présent à ce que nous faisons, à ce que nous pensons, à ce que nous disons dans chaque instant et à chaque moment de notre quotidien. La conscience c’est la présence à soi et à l’expérience de l’événement ou de la situation de l’instant.
Le lâcher prise est, premièrement, le non engagement aux événements qui ne nous concerne pas. Deuxièmement, c’est le non contrôle des événements ou des situations que nous vivons dans chaque instant. Troisièmement, c’est la non saisie en toute chose, la position de l’observateur mais pas seulement, car l’implication peut se révéler de plusieurs manières et de plusieurs formes (ex: la fuite en prenant la position de l’observateur alors que l’implication peut se faire dans l’émotion et/ou le non visible). Le lâcher prise se fait dans le physique, le subtile et l’énergétique et le non visible pour que ce lâcher prise soit complété.
Si l’on prend quelques instants et que nous regardons vers notre intérieur ; supprimons toute émotion et toute pensée ;
Respirez profondément et posez-vous les questions suivantes :
Suis-je vraiment heureux-euse ?
Est-ce que mon bonheur ne dépend pas d’événements extérieurs ?
Et si ce bonheur ou ces bonheurs extérieurs cessent, alors serais-je malheureux-euse ?
Si mon bonheur a une dépendance quelle qu’elle soit, alors est-ce vraiment le bonheur ?
Si je ne suis pas heureux-euse, c’est que le bonheur est ailleurs ou c’est que les bases de mon bonheur ne sont pas « solides ».
Car le bonheur qui nous rend heureux-euse naît de l’intérieur de notre être.
L’acceptation de notre être, de nous, l’acceptation de toutes les parties et surtout l’amour de nous même, envers nous-même. Même si nous ne comprenons pas toujours la dualité de notre être, car nous scindons beaucoup de parties comme par exemple l’âme, le corps, l’esprit etc. et parfois même nous dispersons toutes ces parties en plusieurs morceaux, il est profondément un sentiment que nous ne pouvons pas écarter devant ce tumulte intérieur, c’est celui de l’amour, celui de se sentir aimé, celui d’aimer et celui de s’aimer.
Comment voulez-vous être heureux-euse si vous manquez d’amour ?
Tant que nous croyons que notre mental régis le tout, dans notre vie, alors toutes nos actions, toutes nos pensées, toutes nos émotions seront gouvernées par le mental et ses vicissitudes. C’est à dire le mental et ses dépendances de fonctionnement. Ainsi fera partie de notre monde, bourreau, offensé, offenseur et sauveur, tous les préceptes valides de l’esprit analytique que l’on appelle l’esprit grossier.
Dès lors que notre mental devient silencieux, c’est à dire que nous connaissons de mieux en mieux les fonctionnements de notre esprit et que nous nous efforçons de ne plus les suivre, alors ce mental fort de sa puissance s’affaiblit. De cette faiblesse naît les peurs. Ces peurs font parties intégrantes des soubresauts de notre mental qui veut tout contrôler.
Persévérer dans la voie de la connaissance de notre esprit et peu à peu vous verrez naître une autre forme de regard, de compréhension et de sagesse.
Le voile c’est aller chercher au dehors de notre être. C’est se quitter et ainsi laisser la place à d’autres énergies, d’autres personnalités, d’autres élans que les nôtres. Le voile, composé de nos facteurs obscurcissant, de nos émotions débordantes, de nos pensées incessantes, tombe et ainsi apparaît notre nature véritable.
Mais qu’est-ce que la nature véritable ?
Notre nature véritable est simplement ce que nous pouvons tous expérimenter. Percevoir au delà de notre être au quotidien. C’est à dire au delà du regard, il y a une autre forme de regard. Au delà de notre ouïe, il y a une autre forme d’écoute. Au delà de notre goût, il y a une autre forme de gustation. Au delà de notre faculté de sentir se cache une autre forme de perception des odeurs. Au delà du toucher, il y a une autre forme de perception du toucher.
Les sons ne sont plus de simples sons, les odeurs ne sont plus de simples odeurs, toucher la matière n’est pas une simple caresse, poser le regard en toutes choses n’est plus un simple regard.
Tous nos sens lorsqu’ils se révèlent, font apparaître des dimensions autres que notre corps physique qui sont bien plus vaste que ce que nous croyons.
La voie, c’est Le Bouddha, le Dharma et la Sangha
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La voie avril 2019
Lorsque nous envisageons la voie ou le chemin de l’enseignement du Bouddha, c’est ce que l’on appelle le Dharma. Nous avons vu d’ailleurs qu’il y a plusieurs sens à ce mot Dharma et que l’on peut résumer par « prendre refuge » ou de « se protéger ».
C’est à dire nous « réfugier » dans l’enseignement. Et dans le cas de la pratique de la voie, de quoi allons-nous chercher à nous protéger ?
C’est de la souffrance.
C’est cela que nous voulons éviter. La meilleure protection se serait si le Dharma pouvait nous permettre de transcender la souffrance. C’est ce que l’on appelle le Nirvana. Le Nirvana veut dire étymologiquement « ce qui est au-delà de la souffrance », ce qui est au-delà de ce qui nous afflige. Et ce qui nous afflige ce sont précisément ces facteurs mentaux obscurcissant, les « claysha ».
Ce sont les moteurs, ce sont les sources de la souffrance et donc le Nirvana c’est de transcender, de se débarrasser des ces toxines mentales, de ces « claycha ». Et là nous avons vraiment un véritable refuge ultime. C’est pour cela que l’on dit que l’aspect ultime du Dharma c’est le Nirvana, c’est ce qui est au delà des facteurs mentaux obscurcissant et de ce qui nous afflige, la protection ultime à l’égard de la souffrance pour que nous puissions accéder au Samadhi.
Maintenant si on regarde la nature de ce Nirvana, et bien certes, c’est aussi la nature fondamentale de notre esprit, mais ce n’est pas une entité. Le Nirvana n’est pas une entité permanente. Il n’a pas toujours été là comme le résultat d’une connaissance.
Ce n’est pas comme le simple fait d’exister, qui est un fait, c’est la nature des choses, l’existence est là et nous ne pouvons pas la nier et elle n’a pas besoin de justification que le simple fait que le monde des phénomènes existe, tandis que le Nirvana est le résultat d’une transformation.
Il y a là un événement nouveau qui est lié de notre effort de purification, par rapport aux facteurs mentaux obscurcissant, qui ont lié des causes et des conditions. L’accomplissement de ce but, de ce Nirvana, dépend de soi. Cela rentre dans le cadre des quatre nobles vérités.
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Nature
Bon nombre de personnes disent que nous venons des grecs, des latins, des romains, des francs (germaniques), des arabes, que nous sommes d’origine de notre pays, américains, français, chinois ou australiens parce que nous avons été influencé par d’autres ethnies ou parce que nous sommes nés dans ce pays etc…
Mais est-ce là notre véritable nature ?
Bien sûr nous avons eu des influences et nous en avons encore et bien plus que nous le croyons. Regardons simplement les alliances entre pays, notre manière de nous alimenter ou encore l’environnement social qui n’est certes pas pareil, par exemple d’un pays du sud-est de l’Asie et d’un pays nord-Européen. Mais ces influences ne sont que de la communication, la manière de nous exprimer verbalement et parfois même pour exprimer quelques pas de danse différents, nous pourrions dire.
Pour des anglophones, dirions nous que tous les anglophones sont anglais ?
Ou dirions nous que tous les francophones sont français ?
Peut être même, dirions nous que tous les humains sont pareils, avec une égalité ou une liberté parfaitement égale ?
Si nous regardons bien la nature de la race humaine; car si l’on parle de races, il n’y a pas une race jaune, rouge, blanche ou noire, asiatique, caucasienne, africaine etc, mais une seule et même race celle de la race humaine; notre nature n’est pas seulement que de la communication. Les mots, la formulation, parfois même la notion de réflexion sont toutes empruntes d’influences. Mais là-dessous, devant toute cette globalité que forge notre être tout entier, la communication n’est en fait qu’une partie de cette expression. 90% du langage du corps ne fait pas parti du verbe. Doit on considérer que ces 90% sont d’influences grecques, latines, francs ou plutôt germaniques ou encore arabes ou autres ?
Si nous définissons le NOUS par les 90% qui nous habite, alors nous tentons à être fortement ces 90%. Et non pas les 10% restant si tentait même que l’on puisse en calculer le pourcentage.
La réalité n’est pas une coque que l’on nous attribut. Si nous nous laissons faire et bien peut être que nous deviendrons cette coque, cette limitation, cette programmation, mais nous verrons apparaître des désordres physiques, psychiques, car la nature véritable de l’être ne peut être longtemps retenue.
Certes nous ne sommes pas des bêtes ou encore des êtres voués à tuer ou encore violenter son prochain. Ça c’est ce que nous croyons et c’est ce que l’on essaye de nous faire croire. Croire que c’est la seule porte de sortie ou encore résultante à appliquer dans les situations. En fait il s’agit là que d’effets liés a une cause, celle de laisser son esprit être emporté par des émotions mal gérées. Émotions mal gérées et qui nous rendent aveugles face aux situations que nous vivons.
Notre nature véritable est composé de plusieurs choses et pas seulement ce qu’on nous évertue à mettre en avant. On tente de nous faire oublier 90% de ce que nous sommes au travers de séductions multiples et variées et essentiellement au travers du plaisir matériel quotidien. TV, Téléphone, derniers vêtements à la mode, argent, pornographie, même les couleurs des produits que l’on nous sert, l’éducation, tout est fait pour nous vendre les mérites et plus particulièrement nous détourner de nous, de notre nature véritable, de nos possibilités. Même les mots sont détournés dans leur sens premiers pour que nous oublions notre sens critique, notre vision claire des choses et des situations.
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On prend pour soi
… De même que lorsque nous observons nos pensées dans notre esprit, et même sans les observer, simplement en les vivant inconsciemment, nous les considérons comme les nôtres et nos émotions montent, prennent de la place, nous rendant dépendant de nos ballotements intérieurs. Autrement dit, nous ne gérons plus nos émotions et nos pensées, nous les laissons aller comme un bateau à la dérive. Il en va de même lorsque nous communiquons. Par exemple lorsqu’on lit un texte, nous prenons souvent pour soi ce qui est écrit. Que cela soit dans le domaine privé ou professionnel, lorsque nous lisons une présentation de quelqu’un, un commentaire, une simple demande, sans parler des échanges quotidiens que nous avons avec notre famille, nos ami(e)s et d’autres personnes, nous nous posons que très rarement la question : Parle-t-il de lui ou parle t-il de moi. Parle-t-elle d’elle, parle t-elle de moi ? Qu’elle est la situation ? Dans quel contexte est la situation ? Nous ne faisons plus ce recul. Nous ne prenons plus le temps de finir les situations et nous les portons encore très actives en nous même.
Nous prenons pour nous ce qui est écrit, ce que nous voyons et nous réagissons immédiatement à ce qui ne nous plait pas. Nous regardons bien souvent le côté négatif, c’est à dire le côté du manque, se plaçant à la place d’un correcteur, d’un trouveur de faute, d’un redresseur de tort, sans se placer dans le contexte de la situation et sans observer la situation dans tous ces détails.
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La nature des choses et des phénomènes
…/… Dans la façon dont nous avons de percevoir les phénomènes, il y a très souvent une différence entre la nature des choses, et comment elles nous apparaissent.
Bien sûr dans certains cas, on voit les choses telles qu’elles sont, mais la plupart du temps nous voyons les choses différemment, c’est-à-dire que la façon dont elles nous apparaissent n’est pas en harmonie ou en accord, n’est pas conforme à leur nature véritable.
On voit très souvent les êtres humains mais aussi les animaux, commettre des erreurs et observer qu’ils prennent une chose pour une autre. Il y a toutes sortes de méprises qui se produisent constamment dans l’existence et qui nous trompent, qui nous induisent en erreur. Ça c’est pour nos perceptions ordinaires, comme de voir une forme et de penser que c’est autre chose et donc ce genre de confusion se produit très souvent. Mais il y en a d’autres qui sont plus subtiles. Par exemple les phénomènes sont impermanent par nature jusqu’au niveau le plus subtile. Aucun phénomène ne peut demeurer identique à lui-même deux instants successifs, ça c’est pour la nature des choses.
La façon dont nous percevons est bien souvent comme quelque chose de permanent. Un objet, nous pensons qu’il existe, qu’il est permanent, qu’il semble solide, alors qu’en fait il change à chaque instant. Donc là il y a de nouveau une non-conformité dans la façon dont les choses nous apparaissent, et la façon dont ces choses sont. Ou encore il y a des choses qui nous semblent très attrayantes, qui nous semblent être source de bonheur, et qui en fait sont source de conflits, de troubles et de tourments. Donc elles nous apparaissent comme étant extrêmement attrayantes alors que leur nature sont en fait sources d’ennuis et de souffrances.
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Etre Humain
Un arbre est un arbre jusqu’à ce que l’on dise que ce n’est pas un arbre. Mais par exemple, que c’est une herbe. Du point de vue de notre taille, les arbres peuvent ressembler à un arbre comme nous les connaissons, comme on nous les a décrit. Avec leurs racines qui s’enfoncent dans la terre, leur tronc, leur écorce, leur branches et leur feuillages qui s’élèvent dans le ciel. Mais depuis un avion, nous n’allons voir que de l’étendue verte et la conception même de l’arbre si nous n’avons connu que cet angle de vue, celui du ciel, sera absent de notre regard et sera absent du domaine même de la connaissance de notre esprit. Qu’en est-il de notre condition d’humain ?
Bon nombre de personnes sentent, perçoivent que la condition dont on les nomme ne correspond pas tout à fait à leurs ressentis. Par exemple, certains ressentent qu’ils sont des femmes alors qu’ils sont pourvus d’une enveloppe d’homme. Certaines ressentent qu’elles sont des hommes alors qu’elles sont pourvues d’une enveloppe de femme. Ceci est bien connu de la plupart d’entre nous.
Aussi loin que vous pouvez vous souvenir, n’avez-vous jamais ressenti que vous n’étiez pas ce que l’on disait que vous étiez ? Pas forcément d’un autre sexe mais d’une autre condition. Par exemple que l’enveloppe du corps humain dont nous étions revêtu n’était pas la composante essentielle de notre être. Possible aussi qu’une autre perception est été présente, même une autre compréhension plus vaste de nous même ou peut être plus intérieure de nous même ? Peut être ressentez-vous encore aujourd’hui cette particularité ?
Ces questions ne sont pas là pour vous faire partir vers l’extérieur de vous même, mais bien de pouvoir vous faire toucher/ressentir, poser le regard sur la force qui est en vous, la force qui vous habite et qui compose cette existence qui est la votre sur cette terre où vous habitez. Il ne s’agit pas de faire un voyage et de se prendre pour un extraterrestre mais bien de rester dans vos chaussures, bien dans cette dimension qui est la votre et dont tous nous faisons partie.
Souvent, lorsque nous étions plus jeunes, nous nous sommes confrontés avec ce monde étrange où nous vivons actuellement. Je dis étrange car nous avions à l’époque, parfois pendant quelques mois ou durant des années, nous avions tant de questions à poser aux adultes que les adultes même étaient parfois décontenancés pour trouver une réponse. Ces questions les amenaient sur un chemin de réflexion, de sagesse parfois, avec beaucoup de différence dans la façon de penser de ces adultes. Nous suscitions de la réflexions chez ces mêmes adultes, de l’interrogation et parfois même de l’admiration, car ces paroles, ces commentaires, ces questions que nous posions étaient une mise en réflexion étonnante.
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Normalité
Les personnes veulent généralement devenir d’autres personnes. Nous ne voulons pas accepter la plupart du temps qui nous sommes. Nous voyons l’herbe plus verte chez les autres mais rarement chez nous. Pourtant, quoi de mieux que de voir et ressentir, être présent, lorsque toutes nos capacités s’expriment avec fluidité, s’expriment de l’intérieur vers l’extérieur tout en trouvant leurs places, leur justesse naturelle. De même sur notre environnement, nous croyons que la nature n’est rien ou qu’elle se laisse faire. Mais au contraire la nature est en perpétuels changements, mouvements et dans un rythme bien précis et respectueux de son équilibre.
Voici quelques années en arrière, nous comprenions fortement que le rythme des saisons était nécessaire pour notre survie sur cette planète. Aujourd’hui le temps n’est pas plutôt entré dans l’hiver que nous voulons sortir du printemps. Il n’est pas plutôt arrivé en automne que nous regrettons l’été avec sa chaleur et ses plages. Car nous considérons que la normalité devrait être l’été. Dans tous les cas, ce que nous considérons bien pour nous, devrait être la normalité. Nous ne travaillons plus les mal-êtres, nous ne nous posons pas ou plus les questions pourquoi nous ne sommes pas bien dans telles ou telles situations. Nous accélérons et nous changeons de normalité avec cette accélération, perdant de vue le rythme de chaque chose, la musique de chaque événement et la vibration en toutes choses, nonobstant le fait, que nous nous perdons dans le consumérisme et les compétitions de celui qui va aller le plus vite. Ainsi les situations, les événements que nous vivons au quotidien n’ont pas le temps de se terminer que nous passons à autre chose et de ce fait, bien des énergies, bien des mouvements, bien des situations restent en suspens. (CF article Effets secondaires )
Un centenaire disait que pour vivre longtemps nous devons consommer des aliments de notre région ou de la région où nous sommes nés. Que nous devons boire de l’eau du même endroit d’où nous venons. Si tentés que nous croyons à la réincarnation ou encore à d’autres existences non terrestres, nous venons sur terre avec des énergies bien particulières, des « branchements » très particuliers et des intentions bien précises qui souvent au fil des années s’éloignent de nous ou plutôt, nous pourrions dire que ce sont nos choix qui nous éloignent de nos énergies, nos branchements, nos intentions, car nous ne pratiquons plus ou peu la conscience de ces énergies dont nous sommes pourvus. Nos énergies sont spécifiques à nous et seulement à nous. Lorsque nous absorbons dans notre corps des substances alimentaires ou même de l’émotion (c’est aussi de l’absorption), que nous absorbions par le sensitif ou toutes autres formes d’absorption dont nous disposons et de quelque nature que ce soit, cela perturbe pas forcément en mal, mais cela perturbe, modifie, sensibilise aussi notre stabilité naturelle. Cela modifie nos énergies et notre corps doit faire preuve d’adaptation pour rétablir la fluidité. Nous pourrions dire qu’il y a encore des stimuli, des besoins de notre véhicule, le corps humain, de trouver rapidement une solution à tout ce stress, nous prouvant qu’il est nécessaire d’aller plus vite pour résoudre ces mal-êtres. Et lorsque ces mal-êtres nous paraîtront résolus, alors nous pourrons nous reposer dans notre zone de confort et de bien-être ?
Où est la normalité dans ces cas ? Est-ce la fluidité qui peut nous paraître être un repos, de l’espace, de la tranquillité du fait de cet espace, ou le changement qui nous fait nous adapter à chaque seconde ?
Est-ce nos croyances ou celles des autres qui font que cette normalité est un bien-être ou plutôt une mise en sécurité pour nous ?
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Les petites morts
Les petites morts sont des schémas qui nous poussent à nous faire croire que nous allons mourir. Parfois consciemment et parfois inconsciemment. Parfois cela relève d’une absence de reconnaissance, d’un manque, que l’on attribue à une absence de vie. Parfois cela vient d’un jugement personnel face à une situation et nous plongeons dans un vide que nous traduisons par une absence de vie. Mais cette reconnaissance, ce manque, ce vide sont fondés par quoi, sur quoi ? le système parental ? le système éducatif ? Le jugement du monde emprunt d’influence familiale et que nous persistons à continuer d’appliquer au fil de nos expériences ?
Je dirai peu importe car un système de reconnaissance basé sur l’extérieur de nous est voué à l’échec et à des blessures si profondes, qu’il pourra être difficile de les voir et/ou de s’en libérer. Difficile ne veut pas dire impossible, mais veut dire qu’une libération pourra être longue. Difficile, jusqu’à ce que nous posions un regard, une conscience sur ce que nous croyions mentalement absurde au premier abord et un peu plus tard, qui prendra le chemin de la libération de ces schémas installés, le temps que la compréhension s’installe. Ces schémas ne nous entraînent pas toujours dans l’extrême, c’est à dire vers ce sentiment de mort ou de vide profond, mais peuvent nous positionner dans une espèce de dépression, de pensées mélancoliques, d’une impression de tourner en rond, d’avoir un petit vélo dans la tête, d’être en prison etc….
Nous apprenons à juger par rapport à ce que cela nous rapporte et nous considérons que si cela ne nous rapporte rien alors il n’y a pas de vie. Nous n’apprenons pas à juger par rapport au besoin de la situation présente. C’est à dire si ce que nous faisons, si ce que nous générons autour de nous est juste et si cela génère du bien être pour nous et autour de nous. Nous n’apprenons pas non plus à regarder et surtout à trouver par nous même, les solutions de notre vie quotidienne. Nous forgeons notre jugement emprunt d’influences mentales, de déductions et tout cela dénué de perception, parfois même dénué d’observation. Tout au plus nous nous essayons dans cette observation accompagnée d’une recherche de solution personnelle au travers du système éducatif, mais pour de courtes périodes et comme outils ponctuels. Trouver ne veut pas dire appliquer un concept, une manière, mais bien de créer notre propre manière, notre propre concept en fonction de ce que l’on perçoit, de ce que l’on pressent, en fonction de nos intuitions et de nos observations et dans le respect des acteurs de la situation, dans le respect de la situation elle même et de sa demande.
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Nature
Bon nombre de personnes disent que nous venons des grecs, des latins, des romains, des francs (germaniques), des arabes, que nous sommes d’origine de notre pays, américains, français, chinois ou australiens parce que nous avons été influencé par d’autres ethnies ou parce que nous sommes nés dans ce pays etc…
Mais est-ce là notre véritable nature ?
Bien sûr nous avons eu des influences et nous en avons encore et bien plus que nous le croyons. Regardons simplement les alliances entre pays, notre manière de nous alimenter ou encore l’environnement social qui n’est certes pas pareil, par exemple d’un pays du sud-est de l’Asie et d’un pays nord-Européen. Mais ces influences ne sont que de la communication, la manière de nous exprimer verbalement et parfois même pour exprimer quelques pas de danse différents, nous pourrions dire.
Pour des anglophones, dirions nous que tous les anglophones sont anglais ?
Ou dirions nous que tous les francophones sont français ?
Peut être même, dirions nous que tous les humains sont pareils, avec une égalité ou une liberté parfaitement égale ?
Si nous regardons bien la nature de la race humaine; car si l’on parle de races, il n’y a pas une race jaune, rouge, blanche ou noire, asiatique, caucasienne, africaine etc, mais une seule et même race celle de la race humaine; notre nature n’est pas seulement que de la communication. Les mots, la formulation, parfois même la notion de réflexion sont toutes empruntes d’influences. Mais là-dessous, devant toute cette globalité que forge notre être tout entier, la communication n’est en fait qu’une partie de cette expression. 90% du langage du corps ne fait pas parti du verbe. Doit on considérer que ces 90% sont d’influences grecques, latines, francs ou plutôt germaniques ou encore arabes ou autres ?
Si nous définissons le NOUS par les 90% qui nous habite, alors nous tentons à être fortement ces 90%. Et non pas les 10% restant si tentait même que l’on puisse en calculer le pourcentage.
La réalité n’est pas une coque que l’on nous attribut. Si nous nous laissons faire et bien peut être que nous deviendrons cette coque, cette limitation, cette programmation, mais nous verrons apparaître des désordres physiques, psychiques, car la nature véritable de l’être ne peut être longtemps retenue.
Certes nous ne sommes pas des bêtes ou encore des êtres voués à tuer ou encore violenter son prochain. Ça c’est ce que nous croyons et c’est ce que l’on essaye de nous faire croire. Croire que c’est la seule porte de sortie ou encore résultante à appliquer dans les situations. En fait il s’agit là que d’effets liés a une cause, celle de laisser son esprit être emporté par des émotions mal gérées. Émotions mal gérées et qui nous rendent aveugles face aux situations que nous vivons.
Notre nature véritable est composé de plusieurs choses et pas seulement ce qu’on nous évertue à mettre en avant. On tente de nous faire oublier 90% de ce que nous sommes au travers de séductions multiples et variées et essentiellement au travers du plaisir matériel quotidien. TV, Téléphone, derniers vêtements à la mode, argent, pornographie, même les couleurs des produits que l’on nous sert, l’éducation, tout est fait pour nous vendre les mérites et plus particulièrement nous détourner de nous, de notre nature véritable, de nos possibilités. Même les mots sont détournés dans leur sens premiers pour que nous oublions notre sens critique, notre vision claire des choses et des situations.
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Expériences
Le Bouddha a enseigné que la méditation est le moyen d’atteindre la réalisation. Pour prendre un exemple, supposons que quelqu’un n’ait jamais mangé de miel. On ne peut convaincre cette personne qu’il est sucré, simplement en lui répétant que tel est le cas.
Même si cette personne comprends le sens des mots employés, tant qu’elle ne l’aura pas goûté, elle ne fera pas l’expérience de sa douceur.
En ce qui concerne le Dharma, même si nous recevons les enseignements et y réfléchissons pendant longtemps, tant que nous ne les appliquons pas dans la méditation, nous ne pouvons les intégrer.
THRANGOU RINPOCHE.
La pratique est primordiale. Chaque expérience doit se faire en temps et en heure. Précipiter les choses ne causera que désagrément et fera naître d’autres effets.
Nous ne sommes pas venus ici pour tout tester, tout expérimenter, sauf si nous en faisons le choix. Mais est-ce un réel choix ?
Nous sommes venus pour faire certaines expériences. A chaque mouvement, la nature cherche la voie du milieu, celle de l’équilibre. Ainsi un esprit en mouvement rencontrera le mouvement. Ainsi un corps en mouvement, rencontrera le mouvement. Qu’il soit intérieur, subtile ou encore extérieur, le mouvement existe bel et bien. Même lorsque nous nous arrêtons ou plutôt même lorsque nous semblons nous arrêter. Le mouvement attire le mouvement et parfois pas celui que l’on souhaite. En d’autres termes nous devons méditer sur ce qui est bon pour nous au moment où nous l’expérimentons. Si cette faculté de mouvement est en symbiose avec la ou les situations que nous vivons ainsi que nous même, alors ce mouvement fera parti d’un tout et nous bénéficierons d’effets positifs.
Savoir renoncer à une situation parce que nous ne sommes pas prêt est aussi efficace que d’expérimenter une situation, parce que nous ressentons la nécessité forte intérieure de le faire. Non point parce que cela nous rapportera quelque chose mais bien parce qu’un élan intérieur nous guide. Non point parce que nous sommes tenaillés par la possession ou l’envie d’avoir, de posséder ou parfois même, le simple fait d’expérimenter pour expérimenter, mais bien parce qu’une communication subtile, un appel intérieur, une intimité naissante s’installe. Et pour reconnaître cela en nous, nous devons nous connaître, nous regarder, nous voir et installer une pratique de notre intimité profonde.
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Écouter les silences
Je parlais de silence dans l’article précédent…
Prenons-nous le temps de fouiner, de fouiller, d’effeuiller les couches de notre intérieur ?
Avons-nous pensé à nous arrêter ? Arrêter de bouger, intérieurement et extérieurement ? Arrêter, de nous occuper l’esprit, le corps ?
Arrêter. Nous poser. Nous stopper !
Arrêter, mais vraiment !
Nous arrêter totalement afin d’écouter, de regarder, de sentir notre corps se poser, se détendre, se mettre en pause. Avons-nous seulement et vraiment essayer ne serait-ce qu’une seule fois ?
Juste quelques 10 minutes. Et Aussi, de nous préparer à vivre cet événement de manière à nous donner la possibilité de rassembler tous les éléments nécessaires à ce moment. Éléments qui se composent d’une petite préparation pour que notre corps ne soit pas tenté de s’occuper physiquement par la vue, par le goût, par le touché, etc… Position méditative ou je dirai plutôt position d’observation de notre corps et de notre esprit, assis ou allongé, dans tous les cas une position où nous sommes détendus où nous pouvons nous détendre, pour favoriser le lâcher prise des stimuli extérieurs. Laisser se poser l’esprit, la respiration et le corps avec ses muscles et son système nerveux, et surtout observer notre capacité à voir tout ce qui pourrait être cacher derrière les émotions et les pensées qui pourraient surgir. Ce n’est peut être pas du mouvement d’ailleurs. Observer, non pas juger, mais observer en laissant passer comme une rivière qui coule, tout ce qui pourrait surgir de nous ou qui apparaîtrait à nos sens dans ce très bref instant lorsque nos pensées et nos émotions cessent d’être en mouvement.
Je parle bien d’observation et non pas de stress lié à une attention poussive et extrême. La respiration et la concentration. Être là, présent à soi. C’est pour cela que la pratique de la méditation nous apporte la sérénité suffisante pour ne pas nous laisser aller à un but ou à une attention extrême qui favoriserait la mise en stress dû à une attente d’un événement intérieur, dû à une attente de résultat. Observer son corps est simplement le fait de poser le regard sur les différentes parties de notre corps, pas d’en émettre des émotions à chaque fois que nous rencontrons une partie de notre corps. Encore moins de la modifier, de projeter quelques pensées que ce soit sur elle. Lorsque nous nous plaçons en méditation, nous sommes dans l’observation, pas dans l’action, du mouvement intérieur physique et du mouvement intérieur de notre esprit. Le fait de se poser est réel. Le fait d’observer est réel.
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Submergé
Être submergé(e) !
Ce sentiment connu que nous connaissons plus que bien. Des émotions qui nous prennent avant même que nous ayons le temps de dire ouf. Une situation que nous avions résolu et pourtant elle resurgi. Le cri intérieur, l’envie de crier fort, d’être entendu, d’être compris(e), d’être enfin reconnu(e) ou, l’envie que l’on nous lâche les baskets, d’être le premier ou la première car nous avons tellement passé de temps à être dans les dernières places…
Mais pourquoi moi ? pourquoi suis-je malheureux(se) alors que j’ai tout fait pour palier à cela ? Alors que je suis sur un chemin depuis tant d’années, que j’ai un regard sur la vie beaucoup plus précis et je suis encore la proie de ces émotions ? Autant de questions que nous pouvons nous poser pendant ces moments douloureux et personne n’en est à l’abri lorsque le processus est commencé.
Nous sommes des êtres doués de sensibilité et de fragilité. Ça nous le savons. Ce que nous ne savons pas trop bien, ou pas souvent c’est que notre corps reçoit toutes les informations possibles et inimaginables qui nous permet de sentir, de pressentir la submersion. Mais nous ne semblons pas les écouter. Aussi et lorsque nous augmentons notre sensibilité, nos acuités, notre taux vibratoire, nos perceptions, nos intuitions peu importe les mots, nous ressentons les tumultes de l’existence et peut être dix fois plus que la normale.
Mais je vous parle du côté, comment dire, qui nous met mal à l’aise. Il faut penser aussi à l’inverse. Les moments qui nous submergent avec de la joie immense, de l’incommensurable amour d’une personne qui ne veut pas sortir de notre tête. Nous y pensons tous les jours, du levé au couché et dans chaque instant qui passe. Cette amour, que nous définissons comme être de l’amour, nous transperce, nous inonde de plaisir inexplicable, bref, nous sommes submergés !
Et nous n’avons en tête que la solution d’être avec cet être qui nous submerge ou de perdurer une situation de bien-être tant nous sommes dans ce que l’on appelle la joie ou ce que l’on qualifie comme étant du bien être pour nous.
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Être en tension c’est être en modification
Lorsqu’on rencontre une situation difficile, un mal-être, et que nous nous en détournons en refusant cette situation ou ce mal-être, tout ceci crée une distorsion dans notre façon d’être, dans notre présence, dans notre vibration. Regarder ailleurs, regarder au delà de cette situation c’est à dire dans le ressenti de cette situation, dans l’élan de cette situation et, entrer dans ce que nous devons faire, dans ce qui est juste pour la situation actuelle, non pour nous, non pour la personne, l’autre ou les autres acteurs de la situation, mais pour la situation présente. Nous devenons alors disciple de la situation.
Rester dans l’état de mal être, ou peut être adopter un mode de combat et essayer de diriger la situation comme nous croyons que c’est juste par la déduction et être persuadé que nous sommes dans le juste, n’est que du bavardage, de l’auto-négociation… Rester dans cet état, n’est que l’entretien d’un mal aise face à la situation présente que nous définissons comme ne pas nous correspondre. C’est l’attachement à la situation. C’est la création d’une distorsion. Si nous persistons dans cette distorsion, alors nos énergies sont pompées ou autrement dit nous nous fatiguons, nos énergies se mettent en fuite. Si nous persistons dans cette distorsion, alors nos intuitions sont faussées, notre regard est flou, nos pensées sont égotiques, notre mental est bloqué dans ce processus, ce cercle vicieux, cette rue sans sortie.
Pendant que certaines personnes s’évertuent à faire comprendre à d’autres, de manière égotique par déduction ou par réaction, le pourquoi de ce qu’il ne faut pas faire, et dans notre quotidien que cela soit face aux autres ou encore à nous même, nous devons agir pour le bien de la situation non pas pour ce que nous croyons être bien pour les autres. C’est valable dans tous les domaines de la vie. Pour cela nous devons apprendre de nous et nous devons apprendre de la vie et les éléments qui la composent. La terre, le ciel, l’humain et toutes ses composantes, les animaux, les plantes et les cristaux et les fluides en font parties. Mais en priorité nous devons apprendre de nous, de notre intimité profonde.
C’est à dire porter ou plutôt poser le regard sur nos bruissements intérieurs, sur nos vaguelettes émotionnelles, sur les tressaillements de nos pensées afin de déterminer si notre regard est bien neutre face à ce que la vie nous présente, là maintenant. Et j’ai bien dit poser le regard. Non pas, nous laisser bercer ou encore nous laisser prendre ou bien prendre pour nous, tous les aléas ou toutes les vicissitudes de notre intérieur non maitrisé. Poser le regard dans notre être profond en regardant si les tumultes de notre esprit et de nos émotions que sont nos peurs, nos craintes, nos angoisses, nos désillusions, nos aspirations, notre amour conditionnel, nos rêves, nos phantasmes, nos désirs, nos certitudes, nos incertitudes… sont présentes ainsi que toutes les composantes de NOUS. ce NOUS que nous projetons !
Nous, dans ce que nous croyons être nous et dans ce que nous croyons que compose ce nous. Rajoutant bien souvent des émotions, des pensées, de multiples adjectifs, adverbes, pour nous sentir multiple, large et bien portant mentalement jusqu’au bourrage, jusqu’au « dégueulis » même de notre esprit; car le plus, fait mieux que la simplicité n’est-ce pas ? Être rempli, être beaucoup, être multiple, être croyances, être gonflé, être plus fort que…, savoir faire des quantités de choses, voilà ce qui nous séduit. Être plus, être mieux que… l’autre ? Continuer la lecture
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Les Dimension Terre Ciel Humain
Nous devons déjà intégrer la dimension humaine et nous avons à nous occuper de deux autres dimensions que sont la terre et le ciel qui ont des influences très importantes et très présentes sur nous. Et nous ne sommes pas informés de l’importance de ces pôles. Si nous sommes informés, nous considérons ces dimensions, ces pôles comme secondaires car nous regardons uniquement leur existence, leur présence dans le physique. Nous ne portons aucunement un regard subtil sur les composantes ou encore les finesses des inter-relations avec notre corps qu’ont ces dimensions du ciel et de la terre. Pourtant elles font parties du fondement même de notre existence. Elles ont toujours été là. Donc il n’y a pas de raison pour que cela change, non ? Et de ce fait nous les considérons comme acquises. Pourtant le manquement d’une de ces deux composantes que sont la terre et le ciel, et nous ne sommes plus rien.
Nous sommes très occupés à nous harmoniser avec notre dimension humaine. Nous ne faisons que cela d’ailleurs et nous oublions les principales que sont celle de la terre et du ciel. Et je ne vous parle pas d’harmonisation avec les autres humains ou encore avec les animaux. D’ailleurs, nous pouvons nous demander parfois, qu’elle est la frontière entre les deux. Les émotions, les pensées, pour ne parler que de ce que nous pratiquons chaque jour, tout ceci occupent sans cesse notre esprit. Nous ne connaissons que cela. Et nous allons même nous en créer d’autres pour baigner, pour nous abreuver, pour nous submerger de ces pensées et de ces émotions. Nous allons même être le créateur ou la créatrice de ces émotions et de ces pensées.
Comment voulez vous intégrer, ne serait-ce qu’entrevoir d’autres choses, d’autres systèmes de fonctionnement, d’autres moyens de communications, d’autres perceptions de nous même, une autre manière de nous regarder. Lorsqu’on se sent porté par les deux dimensions de la terre et du ciel, nous pouvons en être conscient et ainsi aller vers la rencontre de notre condition humaine, de notre être tout entier. Mais si nous ne nous rendons pas conscient de ces deux pôles fondamentaux, que sont la terre et le ciel, nous créons de la distorsion dans la relation entre ces trois pôles. Il n’y a ni priorité, ni ordre à respecter. Nous devons poser le regard sur ces trois dimensions, poser le regard et ainsi s’ouvrir à ces dimensions pour sentir au plus profond de notre être les interdépendances qui nous lies. Terre, humain, ciel, un trio fondamental pour notre réalisation.
Être présent à soi, être rassemblé, être à l’écoute de nous même dans la subtilité, c’est à dire, dans le simple bruissement des battements de notre cœur ou encore dans un touché très léger d’une matière comme notre pantalon ou encore notre robe ou notre pull-over que nous portons ou même, ramener ces mouvements très subtiles, presque imperceptibles du simple fait de ramener, de rassembler nos doigts dans notre main. Tout ceci nous semble futile, nous semble très petit face aux tumultes et aux vicissitudes de la vie. Et pourtant lorsque nous avons des soucis de motricité de nos mouvements, tous ceux-ci prennent un caractère démesurés et mettent du temps pour se reconstruire. Je parle en terme de mois et, parfois même, en terme d’années. C’est là, que nous nous apercevons que notre corps, notre esprit, toutes nos fonctionnalités sont importantes et que la puissance de vie qui nous habite, qui nous anime, qui anime nos membres, et bien nous ne sommes pas capable aujourd’hui de sentir cette puissance de vie, cette composante que l’on peut comparer à une force électrique qui fait de nous un être vivant. Cette force électrique qui paraît être d’une puissance incommensurable et pourtant régit une subtilité et une finesse comparable au bruissement de l’air qui fait bouger une plume. Mais nous occupons notre esprit et notre corps à d’autres généralité de notre existence.
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Demeurer
La plupart du temps je suis personne.
Lorsque je deviens quelqu’un, c’est là, si je suis conscient et si je suis présent à moi-même dans cette intimité personnelle, que mon travail de chercheur du bonheur commence.
Être sur la voie de l’éveil, sur la voie de la conscience, de ma présence en chaque instant, peu importe les mots employés, est de déceler les moments où je RÉagis. C’est lorsque je lâche ma conscience de l’instant que mon égo surgit. C’est lorsque ma conscience quitte mon esprit que j’emploie le « moi moi moi », « le moi je veux ». C’est aussi lorsque j’observe mon intérieur, mon esprit et mon corps et que j’aperçois une résistance, une altération, une non fluidité, que je dois poser mon regard et que je dois faire une pause afin de resserrer mon observation.
Quel est ce bruit intérieur qui empêche cette fluidité de demeurer en moi ?
Qu’est-ce que je ressens intérieurement face à cette situation ?
Demeurer dans l’instant c’est aussi courir après un but et ce but est souvent emprunt d’égo. Car je VEUX atteindre ce but !
Ne pas demeurer, peut être aussi une manifestation de l’égo qui ne veut pas se fixer. Car je NE VEUX PAS rester pour ne pas être attrapé ou encore ne pas être contrôlé, être étiqueté ou dans beaucoup de cas être différent c’est se démarquer et se faire remarquer pour obtenir une reconnaissance.
Être un demeuré peut être assimilé à : « Rien dans le citron, pas de mourons ». Pas de conscience, une présence soumise aux vicissitudes de la vie aux énergies de toutes sortes. Être la marionnette de n’importe quoi n’importe quand.
Mais sur le chemin de l’obligation de conscience, ou nous pourrions dire, sur un certain cheminement de la vie et de la compréhension des évènements de la vie, comment pouvons-nous nous réaliser si nous ne pouvons rien être ?
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Le propre de l’humain
Est-ce que le sérieux, la raison, le mental sont les propres de l’homme ?
Visiblement non.
Car lorsque les êtres, que nous sommes, expriment avec une grande volonté leur amour, tout s’envole !
Alors lorsque tout s’envole…
Est-ce un manque de maturité ?
Est-ce un manque de clarté ?
Est-ce un manque de présence ?
Je ne le crois pas. Ce que je crois, c’est que l’amour est le propre de notre être et le fait de l’exprimer nous rend heureux. Ici, pas de mental, pas de raison, pas de sérieux. Lorsque nous sommes submergés par l’amour, le premier réflexe est de nous dire : « aie aie aie, je ne suis plus moi-même. » et/ou « … je risque de me perdre… »
Au fond, nous avons peur d’être heureux car c’est l’inconnu. En fait, nous n’apprenons pas à être heureux. Nous n’avons pas de classe de bonheur dans notre système scolaire. On nous dit même que le bonheur est à l’extérieur de nous, comme quelque chose à attraper, à gagner. On arrive même à penser que le bonheur est une difficulté dans notre vie. Qu’il faut se battre pour l’obtenir.
Le bonheur se vit !
Comme le bien-être se vit, le bonheur se vit.
Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. Bouddha
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Les Shakras Clin d’oeil
Vaste sujet ! Je ne vous ferai qu’un petit clin d’œil. Les chakras sont des centres d’énergie, des points de jonction, des centres spirituels ou encore des moteurs d’énergie, peu importe le nom qu’on leurs donne. Ils sont placés à différents endroits de notre corps. Autant dire pratiquement de partout dans notre corps puisque que nous en avons au minimum à toutes les jointures osseuses. Pour les plus « gros », et pour certains d’entre nous, nous les connaissons puisque beaucoup « de cartes géographiques » du corps humain nous en font les dessins et sont répertoriés au nombre de 7. Là encore il faut s’actualiser, puisque chez certains sujets, chez certaine personne, nous arrivons allègrement à 9 vivement actifs, évolution oblige !
Cela ne veut pas dire que ceux qui en ont plus sont mieux ou moins bien. C’est tout simplement que de nouveaux êtres ont besoin de plus de connexions ou de se connecter différemment pour s’incarner, ou encore entrer dans une compréhension différente de notre monde de 3D. Et oui, nous en sommes encore bien loin de nous élargir en un clin d’œil, puisque nous avons notre corps tri-dimensionnel. Mais cela est un autre sujet. Dans tous les cas, l’évolution du corps est lié à l’évolution de l’esprit et vice versa. 🙂
C’est pour cela que pour celles et ceux qui nous font l’apologie de la 4D, 5D, 6D, 7D et je pourrais continuer comme cela longtemps, que nous ne pourrons passer ces caps que lorsque notre esprit sera prêt. L’esprit libéré des pensées grossières et des émotions.
Les chakras font parti de notre système subtil et alimentent toutes les tuyauteries des corps subtils en apport d’énergie. Énergie ne veut pas dire de la nourriture au sens physique du terme, mais cette énergie est une sorte de « champs électrique, de champs magnétique » interdépendant avec le tout qui nous entoure. De l’infiniment petit, les atomes, à l’infiniment grand, le cosmos. Autant dire, pour ce tout qui nous entoure dont nous sommes dépendant autant dans le physique que dans notre évolution, que c’est du quantique ou de la subtilité car pourvu d’intention, de divinité, de mouvement, d’élan apparemment non conscient.