Janvier 2013
Sentir ce mouvement courir, s’activer, prendre possession de la totalité de mon corps en créant l’émotion, le sentiment, le désir de plaisir, la vie, les battement de mon coeur, le souffle, l’émanation de mon corps…
Mais est-ce vraiment ma nature divine ?
Est-ce vraiment cela, moi ?
Je perçois autre chose. Quelque chose de plus grand, de plus joyeux, de plus lumineux… et sans cette possession, ce besoin de conquérir, d’avoir l’espace intérieur… C’est entre cette possession et la matière dont est fait mon corps. C’est comme si je définissais le bonheur par cette sensation.
Un sourire, une ouverture…Serait ce être UN que de conscientiser, de percevoir, de voir, de sentir, de humer de gouter, de toucher la multitude de parties dont on est fait, dont on est composé ?
Je crois que oui. Oh oui ça vibre ! Et la compréhension, passe par la connaissance, l’intégration, le je suis ou plutôt j’y suis !
Oh oui c’est un point à sentir, mais si subtile, et je comprend qu’il ne peut être fait que dans ce moment, car il est si fragile par son inconstance, mais si puissant par sa plénitude son existence, sa brillance. Je veux replonger dans ce moment….
Les acteurs ?
Lâcher tout ou plutôt lâcher le devoir d’explication, le devoir de le garder, plus rien n’a d’importance… être dans la tranquillité, la sérénité, être comblé, pas par ce que l’on obtient mais par ce que l’on reçoit de soi même… enfin…
J’ai la sensation que la vie peut commencer
Mais est-ce que ça va durer ? Je m’en fou ! car 1 seconde de cet état vaut toute une vie, vaut la peine d’être là !!!
C’est comme le rire d’un enfant, de son enfant, le sourire, le regard…tout devient si….présent !
Et le sens de passer un chouette après midi devient multiple
…
La perception de l’autre est un peu ardue lorsqu’on cherche à la stabiliser. Normal, il n’y a rien à stabiliser, rien à retenir, à freiner, puisque tout change, tout est mouvement. La perception de l’autre est toujours suivant notre vérité, notre regard. Normal puisque nous vivons au travers de notre filtre mental, de nos 5 sens en superficialité, et ne voyons pas des situations mais bien des problèmes, des pensées et des émotions que nous gérons plus ou moins bien. Ou encore le plus souvent, exprimons de la gêne ou du plaisir, le j’aime, j’aime pas etc… Cela crée notre propre réalité et nous croyons que celle-ci est la réalité de tous les mondes. Et pourtant. Percevoir l’autre, c’est entrer dans l’univers du réel, l’univers du choix conscient, du choix du bien être. L’univers de la micro interrelation, l’infiniment petit et grand de l’inter-échange énergétique. Cet échange subtil, défini un ensemble de paramètres énergétiques qui vont eux mêmes définir le j’aime, j’aime pas, le bien être ou le malaise etc. Car si nous nous connectons à cette “naissance”, ces interstices, c’est toute une maitrise que nous pouvons observer.
Et oui, les pertes de repères sont fréquentes. Qu’elles soient de nature physique (par ex la vieillesse, la maladie…), ou bien mentales (ex:avec les changements de situation rapide, perte de quelque chose que l’on tenait…), ou encore émotionnelle (ex: perte d’un ami ou d’un être cher…), la perte d’un ou de plusieurs repères peuvent nous déstabiliser. C’est souvent le changement brutal qui interfère dans notre quotidien qui vient causer le plus de “dégâts”.
Notre quotidien que l’on a soigneusement temporisé et qui ne respecte plus les variations des situations, du temps et de l’accélération. Afin de garantir la stabilité de notre petit univers, nous mettons quantité de stratagèmes en route et nous prenons bon nombre de ces repères comme acquis. L’embêtant, c’est que ces repères sont pour la plupart instables et nous essayons d’en faire notre permanence quotidienne.